Des suspects toujours recherchés après l'opération antiterroriste à Anderlecht

Plusieurs suspects sont toujours recherchés dans le cadre dossier de terrorisme qui amené mercredi à une série de perquisitions à Anderlecht. “On ne peut jamais exclure un scénario similaire à celui du 22 mars 2016, mais pour le moment, nous ne disposons d’aucun élément allant dans le sens de cette hypothèse”, a indiqué jeudi le parquet fédéral à l’agence de presse Belga. Pour rappel, après l’arrestation de Salah Abdeslam du 18 mars 2016 à Forest, le commando des attentats de Bruxelles s’était senti acculé et était passé à l’action cinq jours plus tard. Dans le cadre d’un dossier de terrorisme du parquet fédéral, six perquisitions ont été menées mercredi à Anderlecht dans des habitations et des boxes de garages. Dans un de ces derniers, des armes ont notamment été retrouvées. Il s’agit de trois kalachnikovs, une quinzaine de chargeurs de kalachnikovs, ainsi qu’un riot gun (fusil à pompe), trois armes de poing et munitions. Mais aussi des radios, deux gilets pare-balles, un gyrophare, un uniforme d’une agence de sécurité, deux uniformes de police, un uniforme de la protection civile et quatre détonateurs.
Deux hommes ont été placés sous mandat d’arrêt à l’issue de ces actions. Il s’agit des frères Akim Saouti (40 ans) et Khalid Saouti (37). Tous deux de nationalité belge. Ils ont été inculpés de participation aux activités d’un groupe terroriste.
D’après une source proche de l’enquête, l’un des suspects recherché est Mohamed Saouti, un frère d’Akim et Khalid Saouti.

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06 juillet 2017 - 10h05