Brexit – Plus de 2 mois après le déclenchement de l'article 50, on ne voit rien venir

Les eurodéputés sont revenus mercredi sur les élections législatives au Royaume-Uni, qui ont vu la semaine dernière la Première ministre Theresa May perdre sa majorité. Ils se sont notamment inquiétés que les négociations sur la sortie du pays de l’UE soient toujours au point mort. La Première ministre britannique avait convoqué des élections générales pour tenter d’élargir sa majorité et aborder les négociations avec l’UE en position de force, mais Mme May a perdu son pari. “Theresa May a joué et elle a perdu, et le pays est profondément divisé”, a constaté le chef de groupe du PPE, Manfred Weber, estimant que le Brexit dur prôné par Mme May “n’offre pas beaucoup d’options”.

Le chef de groupe des libéraux, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, a listé une série de questions qui restent ouvertes après les élections de la semaine dernière: l’hypothèse d’un “Brexit dur” est-elle maintenue? Le gouvernement britannique souhaite-t-il toujours quitter l’union douanière et le marché unique? Comment l’accord du Vendredi saint, conclu avec l’Irlande, va-t-il être protégé?

Le leader des sociaux-démocrates, Gianni Pittella, a préféré féliciter le dirigeant des travaillistes, Jeremy Corbyn, et sa “magnifique victoire”.

Le leader des europhobes britanniques, Nigel Farage, a constaté que tous “semblent se réjouir des résultats des élections britanniques, mais 85% des électeurs britanniques ont voté pour des partis qui prônent de quitter le marché unique et l’Union européenne”. “La campagne atroce de Theresa a jeté une ombre” sur ces faits, a regretté M. Farage, qui a assuré qu’il “y a une certitude dans tout ce bazar: nous allons quitter l’UE”.

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14 juin 2017 - 13h35