Attaque au Burkina: pas d'indication de victime belge à ce stade

“Il n’y a pas d’indication à ce stade de présence de concitoyens parmi les victimes” de l’attaque au Burkina Faso, a indiqué lundi dans un communiqué le SPF Affaires étrangères. Dix-huit personnes, dont plusieurs étrangers, ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi lors de l’attaque par des djihadistes présumés d’un café-restaurant de la capitale burkinabè Ouagadougou. “L’attaque terroriste” menée dimanche soir contre le café-restaurant Istanbul a été lancée par au moins deux hommes armés qui ont ouvert le feu sur les clients de l’établissement situé sur la grande avenue Kwame Kkrumah de Ouagadougou, particulièrement fréquenté par des expatriés.

Les opérations des forces de l’ordre contre les auteurs de l’attaque retranchés dans le café a duré toute la nuit. Les assaillants ont finalement été neutralisés dans la matinée lundi.

Parmi les victimes de l’attaque, qui a également fait une dizaine de blessés, figurent notamment un Turc et un Français dont les décès ont été annoncés par les autorités de leur pays. “Il n’y a pas d’indication à ce stade de présence de concitoyens parmi les victimes”, ont indiqué peu avant midi lundi les autorités belges.

Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, a fermement condamné l’attaque terroriste. “Ouagadougou à nouveau frappée par la terreur. Nous pensons aux victimes et à leurs familles. Solidarité avec le #BurkinaFaso”, a-t-il écrit sur Twitter. Il présente ses condoléances au gouvernement et au peuple burkinabé.

L’ambassade à Ouagadougou a envoyé un message à tous les Belges sur place, leur demandant de rester ou de rentrer à la maison.

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14 août 2017 - 13h00