Cliniques Saint-Luc : le Roi Albert II inaugure le chantier de l’Institut d’oncologie et d’hématologie à son nom
Les cliniques universitaires Saint-Luc ont inauguré mercredi le chantier de l’Institut Roi Albert II, qui réunira toutes les activités de l’hôpital en cancérologie et hématologie adulte et pédiatrique.
L’événement a eu lieu en présence du roi Albert II, qui a accepté de parrainer le projet depuis sa genèse et qui a donné le coup d’envoi officiel des travaux. L’ancien souverain a été accueilli avec la reine Paola par les autorités des cliniques à cette occasion.
La construction, qui a démarré le 24 janvier dernier sur le campus voisin de l’UCLouvain, s’étalera sur une durée de plus de deux ans, avec une mise en service prévue pour avril 2024. Le futur bâtiment, d’une superficie de plus de 20 000 m² répartie sur 8 étages, se caractérisera par une forme architecturale en H. Il abritera notamment 72 lits d’hospitalisation pour adultes et 18 autres pour enfants.
Recherche et innovation
Le professeur Jean-Louis Vanoverschelde, directeur médical des cliniques universitaires Saint-Luc, a souligné que cette infrastructure était à la hauteur de l’ambition du département d’oncologie. “Tous les cancers sont traités avec un taux de guérison qui est supérieur à la moyenne nationale. L’excellence que nous avons développée ici permet à nos médecins de disposer d’une expertise pointue dans la prise en charge des patients. (…) L’UCLouvain et ses deux cliniques universitaires forment aujourd’hui près d’un médecin sur deux en Fédération Wallonie-Bruxelles… Qui dit clinique universitaire dit aussi recherche et innovation de pointe”. Et d’ajouter que l’investissement fait dans cette voie permet aux patients “d’accéder à des traitements innovants avant même qu’ils ne soient disponibles sur le marché”.
Olivier Maingain (DéFI), le bourgmestre de Woluwe-St-Lambert, s’est réjoui que le pôle médical implanté sur son territoire continue de se développer et de garantir ainsi des emplois et des soins de qualité pour les habitants de sa commune.
“C’est une grande joie de participer à la pose symbolique de la première pierre de l’institut, parce que c’est un geste qui est tourné vers l’avenir”, a déclaré la ministre Valérie Glatigny (MR) en charge des hôpitaux universitaires en Fédération Wallonie-Bruxelles. “Ce sera un splendide outil au service de l’enseignement”. Le coût des travaux s’élève à 59 millions d’euros, financé par des apports de la Fédération Wallonie-Bruxelles et à hauteur de 10 millions par le mécénat.
“L’institut roi Albert II ne constitue qu’un avant-goût du grand projet de rénovation et de reconstruction des cliniques universitaires St-Luc”, a rappelé Renaud Mazy, l’administrateur délégué des cliniques, en référence au programme ‘Hôpital 2025″, qui compte entre autres la mise en chantier en septembre d’un pôle de psychiatrie et l’installation de l’école de médecine dentaire et de stomatologie dans de nouveaux locaux. Renaud Mazy a de plus assuré que “l’hôpital de demain sera durable ou il ne sera pas”.
Avec Belga – Photo : Belga/Hatim Kaghat