Une peine de travail pour un marchand qui avait mis le feu à son magasin de meubles

L’exploitant d’un magasin de meubles détruit par les flammes en 2018 a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Bruxelles à une peine de travail de 200 heures. Selon le tribunal, l’homme a lui-même causé l’incendie dans l’espoir de toucher une compensation de sa compagnie d’assurances.

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L’incendie de ce magasin de meubles de la place Sainctelette (Molenbeek) s’était déclaré le dimanche 18 février 2018, vers 10h. Une quarantaine de pompiers avaient mis deux heures à maîtriser l’incendie. Le magasin ainsi que l’entrepôt avaient été complètement détruits par le feu. Le gérant était présent dans le bâtiment au moment de l’incendie et a été pris par la fumée. Il est néanmoins rapidement apparu que l’incendie était volontaire, car les experts ont découvert quatre foyers.

Selon le parquet de Bruxelles, il ne fait aucun doute que c’est l’exploitant lui-même qui a bouté le feu. L’homme affirmait avoir reçu la visite de trois individus et avoir été assommé. Mais son emploi du temps était erroné et des traces de pétrole ont été trouvées sur ses chaussettes, est-il apparu pendant le procès. Il n’avait pas payé son loyer depuis plusieurs mois et a déposé une demande de dommages et intérêts de 100.000 euros après l’incendie.

La défense demandait l’acquittement, réfutant les accusations contre le directeur du magasin. Le tribunal ne l’a pas suivie et a condamné le prévenu à 200 heures de travail.

Belga