“Marche contre Marrakech”: le point sur les débordements, après la manifestation

Les autopompes de la police sont entrées en action.

Les troubles du côté du rond-point Schuman, à Bruxelles, provoqués par des participants à la “marche contre Marrakech”, organisée à l’appel d’organisations d’extrême-droite opposées à la signature du Pacte de l’ONU sur les migrations, étaient terminés dimanche après-midi peu après 15h00. Les derniers participants ont été dispersés par les forces de l’ordre.

C’est après les prises de parole, du côté du rond-point Schuman, que l’ambiance a dégénéré, avec des jets de projectiles en direction des policiers présents, dont des pavés arrachés. Des fenêtres de bâtiments environnants ont été brisées.

La police a riposté avec des canons à eau et du gaz lacrymogène, tentant de repousser les fauteurs de trouble vers le rond-point Schuman, au coeur du quartier européen de Bruxelles, puis vers les rues environnantes et le parc du Cinquantenaire.

Dans cette action qui a rassemblé selon les autorités quelque 5.500 personnes, des slogans appelant à la démission du premier ministre Charles Michel ont été observés, tout comme des bannières demandant des “frontières fermées” ou prônant “notre peuple d’abord”.

L’origine de cette “marche contre Marrakech”, qui s’est transformée en rassemblement statique, était la volonté d’organisations d’extrême-droite, essentiellement flamandes, d’exprimer leur mécontentement quant à l’adoption par la Belgique, lundi à Marrakech, d’un “Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières”, un pacte onusien non contraignant.

 

 

[LIVE] Mars tegen Marrakesh loopt uit de hand: betogers gooien projectielen op politie

[LIVE] Mars tegen Marrakesh loopt uit de hand: betogers gooien projectielen op politie.

Publiée par VTM NIEUWS sur Dimanche 16 décembre 2018

 

Environ 5.500 personnes se sont rassemblées dimanche midi à Bruxelles pour la “marche contre Marrakech”, organisée à l’appel d’associations de droite et d’extrême-droite flamandes opposées au pacte de l’ONU sur les migrations, a indiqué vers 13h la police bruxelloise. La contre-manifestation d’ONG et d’organisations de gauche a, elle, réuni environ un millier de militants.

Rédaction et Belga, image Belga

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16 décembre 2018 - 14h12
Modifié le 17 décembre 2018 - 07h07