Face au retrait des militaires, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles s’inquiète du manque de policiers
Le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, s’inquiète du recrutement de policiers à l’heure où le gouvernement annonce le retrait progressif des militaires de la surveillance en rue en appui de la police. Pour sa seule zone de police (Bruxelles-Capitale/Ixelles), il en manque 200, a-t-il averti lundi dans un tweet.
“Les militaires vont se retirer mais nous ne voyons rien venir pour le recrutement de policiers supplémentaires. Nous avons prévu les budgets (6 millions d’euros) mais pas un policier de plus à l’horizon ! (Il en manque 200 pour la zone Bxl)”, écrit-il.
Les militaires vont se retirer mais nous ne voyons rien venir pour le recrutement de policiers supplémentaires. Nous avons prévu les budgets (6 millions d’euros) mais pas un policier de plus à l’horizon ! (Il en manque 200 pour la zone Bxl).
— Philippe Close (@PhilippeClose) August 20, 2018
Ce retrait visera en premier lieu les militaires affectés à la surveillance des gares et des stations de métro. La police locale n’intervient pas en première ligne dans ces lieux mais en suppléance de la police fédérale. Les militaires participeront toujours en revanche à la surveillance d’endroits “stratégiques”, comme certaines ambassades et les sièges d’institutions internationales et d’organisations juives.
“Ce n’est pas une critique mais un appel à coopérer et à recevoir le plus rapidement possible ces agents”, a expliqué la porte-parole du bourgmestre.
Même s’il estime toujours que la mission première des militaires n’est pas de patrouiller dans les rues, Philippe Close (PS) a salué le travail qu’ils fournissent.
Avec Belga – Photo : illustration Belga