Arrêt de travail à l’ASBL Bravvo ce jeudi pour protester contre des licenciements

Asbl BRAVVO : un management contesté et des soupçons de discrimination - BX1

Des actions syndicales auront lieu ce jeudi à 12h30 à l’ASBL Bravvo, le service de prévention de la Ville de Bruxelles, en réaction aux trois licenciements de travailleurs de la section des gardiens de la paix.

Ce jeudi, à 12h30 un arrêt de travail est organisé à la Grand Place de Bruxelles par les instances syndicales de l’ASBL pour protester contre ces licenciements et le management de manière générale.

Alors que le PS déposait à la Chambre un projet de loi visant à interdire les licenciements jusqu’au 31 octobre avec effet rétro actif jusqu’au 1er avril, M. Close et Madame Hariche signaient, le 20 mai, des lettres de licenciements pour 3 employés de l’ASBL BRAVVO, sans raison, explications ou entretiens des intéressés. La stratégie de la direction: prendre un élément de chaque niveau hiérarchique du service des gardiens de la paix afin de faire comprendre à tous les autres que cela pourrait également leur arriver s’ils ne lui obéissaient pas au doigt et à l’œil“, déplore Joris Michel, coordinateur adjoint des gardiens de la paix. Ce sont plus précisément un chef d’équipe, un coordinateur et un agent de nuit qui ont été licenciés.

Depuis deux ans, l’ambiance s’est fortement détériorée dans l’ensemble de l’ASBL. Il n’y a jamais eu autant de licenciements et de démissions (…) Au sein de Bravvo, la délation est devenue monnaie courante : un petit groupe (une dizaine de personnes) rencontre les cabinets et rapporte des situations sans aucune preuve. Il enregistre des conversations et prend des photos pour aller rapporter à la direction, ce qui génère une ambiance anxiogène permanente“, poursuit-il.

Les travailleurs se plaignent des relations avec la direction depuis au moins un an. Des négociations ont été initiées en janvier, mais les réunions planifiées ont été levées en mars et en avril avec le confinement. Les négociations avaient repris en mai.

Par ailleurs, les conditions de travail et le manque de matériel sanitaire pendant le confinement ont amplifié les tensions.

Les délégués n’ont finalement rencontré aucun représentant du collège des bourgmestre et échevins, mais, selon la CGSP, rendez-vous a été fixé lundi avec le bourgmestre Philippe Close (PS) et l’échevine de la Jeunesse, Faouzia Hariche (PS).

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Rédaction (avec Belga)