Football: l’Union assure son maintien face à Tubize (0-1)

L’Union a assuré son maintien au bout du suspense. Un penalty arrêté à la dernière seconde d’Adrien Saussez et un but de Kindermans ont libéré les Saint-Gillois (0-1).

Au terme d’un scénario incroyable, l’Union a assuré son maintien. D’abord malmenés par Tubize, les Saint-Gillois ont ensuite trouvé l’ouverture contre le cours de jeu via Kindermans monté un peu plus tôt. En fin de rencontre, ce même Kindermans provoque un penalty à la toute dernière seconde. Et c’est là que Saussez, véritable héros du match, s’est interposé sur la tentative de Vidémont, faisant exulter la tribune saint-gilloise.

«  C’est incroyable. Cette victoire nous permet d’assurer notre maintien », commente encore euphorique Adrien Saussez. «  C’est toute la pression qui s’est envolée au moment où je parviens à sortir le ballon. Mais l’Union ne doit pas son maintien à mon arrêt. On a tous travaillé dur. Sans oublier Jonathan (Kindermans) qui a mis le but.  »

«  Nous avons atteint notre objectif. Je suis soulagé et très content. Content aussi que cette saison se termine  », lance Marc Grosjean.

Pourtant, tout ça n’était pas couru d’avance. Avec un système renouvelé à trois axiaux et deux récupérateurs, les Saint-Gillois étaient bien déterminés à asseoir leur défense avant de penser à exploiter les espaces tubiziens en contre. Si la tactique pouvait se comprendre au vu de l’avantage mathématique et surtout de la position de l’adversaire, obligé de l’emporter, elle a vite montré ses limites face à la pression tubizienne. Avec un enthousiasme retrouvé, les Tubiziens ont hérité de toutes les occasions de la première période et Traore se demandera encore longtemps comment il n’en a pas concrétisé l’une d’elles lorsqu’il se retrouve par deux fois en position de conclure.

Rencontre difficile

Une situation qui a poussé le bloc saint-gillois a reculé d’un cran et a laissé le jeu à son adversaire. Dans ce contexte, les éléments offensifs de l’Union étaient aux abonnés absents.

Après la pause, le bloc de l’Union subissait la même pression et les hommes de Marc Grosjean, sans doute à nouveau paralysés par l’enjeu, n’en menaient pas large.

Comme souvent dans un tel contexte, c’est un fait de match qui a changé complètement la tournure des événements. Avec la deuxième jaune sévère de Garlito, la physionomie du match a changé et les Saint-Gillois voyaient avec bonheur un peu plus d’espaces. Des espaces que Kindermans a très bien exploités plantant une frappe sèche que Defourny ne pouvait détourner.

Le kop unioniste a alors fait trembler la tribune tubizienne, renforçant le mal-être perceptible des Tubiziens, conscients que leur maintien venait de s’envoler.

Cette victoire dans la douleur de l’Union suffit au bonheur des supporters qui voient leur club fétiche assurer sa place en D1B la saison prochaine. Mais il faut tout de même bien reconnaître que la prestation était, à nouveau, inquiétante.

Belga