Il n’y aura pas de gouvernement bruxellois sans MR et PS, affirme De Beukelaer

Il n’y aura pas de nouveau gouvernement bruxellois sans le MR et le PS, sortis premiers des urnes en juin 2024. C’est “mathématique”, a déclaré mardi Christophe De Beukelaer, le chef de file des Engagés dans la capitale. Les deux partis ont selon lui aussi bien la responsabilité que le devoir de se parler et de collaborer afin de sortir Bruxelles de l’impasse politique actuelle.
“Le MR doit faire un pas vers le PS qui doit y répondre de manière constructive. Les Engagés sont disponibles dans un esprit positif pour apporter une aide dans ce sens. Je pense que la note du MR ne permet pas de dégager une majorité. Pourtant, que ce soit durant les négociations de l’été dernier ou à l’occasion des tables d’informations – ndlr: organisées en février par les ex-informateurs Elke Van den Brandt et Christophe De Beukelaer -, le MR et le PS se sont mis d’accord y compris sur une trajectoire budgétaire. Donc, peu importe la manière, ils doivent reprendre le contact et se réunir”, a expliqué Christophe De Beukelaer, lors d’un entretien avec l’agence Belga.
Pour celui-ci, après plus d’un an du “pire blocage politique depuis la création de la Région bruxelloise”, la majorité des Bruxellois a arrêté de suivre “ce triste spectacle”. Pourtant, l’autonomie de la Région-capitale et “tout ce pourquoi nos prédécesseurs se sont battus” est “en danger” et l’image de toute la classe politique est ternie, a ajouté le président des Engagés bruxellois.
Pour celui-ci, la majorité néerlandophone n’est pas non plus, en tant que telle, la source du blocage. “Il y a des solutions sans les extrêmes et sans les partis qui font l’objet de vétos de part et d’autres (N-VA et TFA)”, a-t-il ajouté. “J’en appelle au sens de l’Etat du MR et du PS. Les entreprises, auxquelles le premier se dit attaché, et le secteur du social et de la santé dont le second se fait le défenseur sont à bout de souffle à cause de cet enlisement”, a-t-il encore dit.
Belga