Formation bruxelloise : pour Verougstraete, “le 11 novembre est une deadline pour vérifier qu’on a une capacité à avancer”
Le président des Engagés, Yvan Verougstraete, était l’invité de Bonjour Bruxelles ce mardi matin.
Alors qu’un programme de réunions est prévu jusqu’au 11 novembre prochain autour de la tentative de composer un gouvernement bruxellois, le président des Engagés indique ce mardi qu’il s’agit ici d’une “deadline pour vérifier qu’on a une capacité à avancer“, explique-t-il ce matin dans Bonjour Bruxelles, “c’est une question de jours, et [d’ici au 11 novembre] il faut au moins qu’on ait la perspective ou la confiance qu’on puisse atterrir rapidement“.
“On ne va pas s’enfermer si c’est le 11, le 12 ou le 13 novembre, ce n’est pas ça la question. Mais si d’ici au 11 novembre, qui est la première étape posée par le formateur, on se rend compte qu’on n’a pas la capacité d’avancer et pas plus de confiance créée, il faudra bien acter qu’on est dans une situation qui est très compliquée“, ajoute Yvan Verougstraete.
Le président des Engagés, par ailleurs député européen, appelle à un accord au plus vite car, selon lui, “nous n’avons plus des semaines avant d’être dans le mur : la réalité ici, c’est que si on n’a pas une solution dans les jours qui arrivent, une trajectoire qui est tracée et un accord qui est trouvé, d’ici quelques semaines nous risquons d’avoir un problème de cessation de paiement. C’est-à-dire que les biens et services pour tous les Bruxellois risquent de ne plus pouvoir être assumés ou alors à des taux d’intérêt qui risquent de grever toutes les politiques qui sont nécessaires“. Selon lui, “la situation budgétaire est catastrophique, mais pas pour demain ou après-demain, c’est une question de jours : si dans les jours qui arrivent nous n’avons pas une trajectoire claire quelque soit la manière de le faire, nous mettons en danger l’avenir des Bruxellois et de Bruxelles“.
Pour lui, la priorité doit ici être mise sur le budget.
■ Interview de Yvan Verougstraete dans Bonjour Bruxelles





