Vincent De Wolf pour l’interdiction des trottinettes partagées : “Le but est d’empêcher les actes criminels non identifiés”
Le bourgmestre d’Etterbeek Vincent De Wolf (MR) était l’invité de 7h50 dans Bonjour Bruxelles. Il répondait aux questions de Fabrice Grosfilley.
Face aux fusillades liées au trafic de drogue, les bourgmestres bruxellois cherchent des solutions. Parmi celles-ci, l’interdiction des trottinettes partagées en Région bruxelloise. C’est l’une des difficultés dans la lutte contre les trafiquants de drogue et les auteurs de fusillades : ceux-ci parviennent trop facilement à échapper aux forces de l’ordre en utilisant des trottinettes partagées, rapides et non immatriculées.
► Lire aussi | Les trottinettes partagées bientôt interdites à Bruxelles ? Les bourgmestres planchent sur la question
Mais interdire l’usage des trottinettes partagées n’est-il pas une entrave aux libertés individuelles ? “Ma profession de base, c’est avocat, c’est défendre les libertés individuelles, la démocratie. Evidement, nous n’avons pas la compétence de limiter la liberté, et la liberté de circulation, sans raison. Donc on doit motiver. On doit avoir une proportionnalité“, explique Vincent De Wolf. Pour lui, interdire les trottinettes électriques (tant que les autorités n’ont pas trouvé un moyen de pouvoir identifier les conducteurs) pour lutter contre le trafic de drogue est une motivation suffisante.
Le procureur Julien Moinil avait d’ailleurs annoncé le nombre de 25 fusillades commises ces derniers mois dans la capitale avec des trottinettes. “On a un relevé du procureur du Roi du nombre de d’actes criminels, d’agressions , de fusillades et de livraison de drogue. Le but n’est pas d’interdire. Le but est d’empêcher les actes criminels non identifiés“, poursuit le bourgmestre.
► Lire aussi | Interdire les trottinettes partagées ? L’opérateur Dott met en garde contre une mesure “contre-productive”
Rédaction





