Si les batteries des Villo ! électriques sont à nouveau disponibles après dix mois, le bilan de ces vélos partagés ne rencontre pas les attentes de la Région bruxelloise. À tel point qu’elle songe à implémenter un autre système de vélos en libre-service, annonce La Capitale.
En juin 2021, JC Decaux, qui gère les e-Villo, annonçait la suspension de ses services par précaution, car certaines batteries étaient défectueuses. Initialement, cette suspension ne devait durer que deux ou trois mois, mais elle a subsisté 10 mois au total. “Le bilan eVillo de ces derniers mois ne répond pas à nos attentes. Les eVillos ont été opérationnels du 1ᵉʳ décembre 2019 au 1ᵉʳ juin 2021, soit 18 mois et puis plus. Alors que l’usage du vélo explose en région bruxelloise, nous constatons que Villo ! ne parvient pas à bénéficier de cet effet”, a expliqué la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) en commission mobilité, révèle La Capitale.
La Région ne dispose cependant pas des moyens pour contraindre JC Decaux à améliorer ses services. La raison ? “Le contrat d’origine de 2008 et l’avenant de 2018 introduisant eVillo sont tous les deux rédigés en termes fort généraux”, explique Elke Van den Brandt.
Dans ce contexte, la Région envisage la mise en place d’un nouveau système de vélos partagés, sans pour autant atteindre la fin du contrat avec l’entreprise. “Nous ne nous fermons pour l’instant aucune porte, mais nous devons constater que la plupart des systèmes récents de vélos partagés ne sont plus financés par la publicité. L’évolution technologique remet également en cause le système de stations tel que proposé par Villo !”.
Ma. Ar. – Photo : Belga/Siska Grammelprez