La Ville de Bruxelles soutient et met à l’honneur ses marchés de rue

La Ville de Bruxelles participe cette année à la troisième édition de la campagne internationale de sensibilisation “J’aime mon marché”. Pour afficher son soutien aux maraîchers, elle met à nouveau en place le “Marché des marchés” sur la Grand-Place de Bruxelles, programmé quatre fois d’ici la fin de l’été, a annoncé l’échevine bruxelloise des Affaires économiques Marion Lemesre.

Cet événement (3 mai, 14 juin, 19 juillet et 20 septembre) vient compléter l’offre des 16 marchés existants de la Ville (pour 753 marchands), alimentaires ou non, qui ont lieu chaque semaine durant toute l’année. Accueillant 40 commerçants “parmi les plus engagés”, sélectionnés par l’administration sur base de candidature spontanée, il aura lieu de 11h00 à 20h00.

“L’objectif premier n’est pas d’attirer des touristes, mais bien de faire revenir les Belges et les Bruxellois au centre de la capitale”, explique la chef de projet Audrey Maguin Vreux. Chaque stand affiche une petite plaquette indiquant le marché où il est représenté d’habitude, la récurrence de ce dernier et la distance à parcourir depuis la Grand-Place.

Si la moitié des vendeurs présents, qui bénéficient gratuitement de l’emplacement, se consacre à l’alimentaire (brasserie locale, chocolatier, fruits secs, fruits et légumes, fromager, pâtisserie, etc.), d’autres stands représentent les brocanteurs des Marolles, les antiquaires du Sablon ou encore des associations invitées par la Ville, le mouvement “Slow food” en l’occurrence ce jeudi.

Coordonnée en Belgique par le Marché matinal Mabru (80% des revendeurs bruxellois se procurent leurs produits auprès du marché de gros) et les établissements Charve, la campagne a pour objectif de mettre en valeur les marchés alimentaires, dans quatorze pays actuellement (3.000 marchés). Durant le mois de mai, de nombreuses activités (ateliers, concerts, tombolas, dégustations, distribution de sacs réutilisables, etc.) seront organisées dans ces lieux de vente.

“Les marchés doivent être soutenus et encadrés. Ils sont symboles de dynamisme et de la convivialité des quartiers, et sont pourvoyeurs d’emploi. C’est une façon de mettre nos marchands à l’honneur et d’assurer leur promotion. C’est un métier difficile et qui demande beaucoup de rigueur. Il y a aussi toujours ce souci de privilégier la qualité et les circuits courts, pour lequel l’engouement est bien présent”, souligne encore Mme Lemesre.