Véronique Rigot évoque la possibilité d’un traité international de non-prolifération des énergies fossiles
Ce lundi, Chloé Mikolajczak, de code rouge et Véronique Rigot, coordinatrice de la recherche CNCD étaient les invitées de + d’Actu afin de parler de la COP27 en Egypte.
Cette année, la COP27 se déroule en Égypte, dans la ville de Sharm El-Sheik. Elle a débuté hier, dimanche 6 novembre et se déroulera sur 10 jours, jusqu’au 18 novembre. Les activistes souhaitent que les actions en lien avec l’environnement soient prises, ce qui devait être une hausse de la température d’une 1,5 degré, maintenant les prévisions dépassent nettement les 2 degrés.
Pour l’activiste Chloé Mikolajczak, les solutions sont déjà connues pour réduire notre impact, cependant, elles ne sont pas encore mises en place. “Que ce soit sur la question de l’isolation des bâtiments qui est un non sens total. C’est une mesure qui est pertinente pour les consommateurs, pour le climat, pour l’emploi, pourtant on ne le fait pas assez vite. Favoriser la mobilité douce à grande échelle, il y a la question massive des investissements dans le renouvelable et dans l’efficacité énergétique. Il y a plein de choses aujourd’hui, on les connaît, les solutions. Mais il manque aujourd’hui un courage politique pour les mettre en œuvre“.
Du côté de Véronique Rigot, il existe une idée complémentaire aux solutions évoquées, celle d’un traité international de non-prolifération des énergies fossiles. Car “le problème, c’est que des énergies fossiles, il y en a partout sur la planète. Et si les pays africains, mais pas seulement eux, décident tous d’exploiter les ressources fossiles en revendiquant leur droit au développement, on va tout droit dans le mur“.
Ainsi, l’idée qui semble apparaître afin d’éviter ce possible problème, c’est d’instaurer un traité de non-prolifération des énergies fossiles. La chercheuse explique qu’il faudra trouver d’autres moyens pour accéder à l’énergie et ainsi à la justice énergétique.
► Retrouvez en intégralité l’échange entre Chloé Mikolajczak et Véronique Rigot
■ Camille Paillaud / Une interview de Fabrice Grosfilley