Nouvelle enquête concernant Joëlle Milquet ? Son avocat dément

MILQUETL’Echo et De Tijd rapportent ce matin que des enquêteurs de la police judiciaire fédérale mènent depuis plusieurs mois une enquête, cherchant à déterminer si Joëlle Milquet (cdH) a demandé à ce qu’on fouille les mails de ses collaborateurs, à une époque où elle était ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des chances. Selon les deux quotidiens, les policiers cherchent à vérifier si Joëlle Milquet a ordonné à l’informaticien de son cabinet d’aller fouiller dans les ordinateurs de certains de ses collaborateurs afin de voir qui pouvait être à l’origine de fuites vers la presse. La période à laquelle s’intéressent les enquêteurs suit en effet la parution de l’article du Vif/L’Express “Les étranges collaborateurs de Joëlle Milquet“, en février 2014. Cet article évoquait le recrutement de collaborateurs du cabinet, présumé dans un but de campagne personnelle.

Le parquet général de Bruxelles a fait savoir jeudi qu’il ne souhaitait pas commenter l’information, afin de préserver le secret de l’instruction.

Dans cette affaire, Joëlle Milquet a été inculpée pour “prise illégale d’intérêts” en avril 2016. Elle a ensuite démissionné de son poste de ministre de l’Education, de l’Enfance et de la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles. Lors de l’instruction dans le cadre de cette inculpation, les policiers auraient découvert, sur des téléphones portables saisis, des échanges entre Joëlle Milquet, actuellement députée bruxelloise et conseillère communale de Bruxelles-Ville, et son informaticien, au sujet de la recherche de la “taupe”.

Selon Adrien Masset, le conseil de Joëlle Milquet, “il n’y a aucune nouvelle enquête, et après démonstration juridique déjà en mars 2016 de la légalité des actions de protection informatique menées, elle n’a jamais été inculpée pour les faits dont parle la presse.” Dans son communiqué, l’avocat ajoute : “je suis irrité de cette nouvelle violation du secret de l’instruction qui ne présente aucun intérêt sauf pour nuire une fois de plus à ma cliente comme par hasard dans un contexte politique d’acharnement déplacé contre ma cliente. L’enquête évoquée par la presse n’est en rien nouvelle et fait partie de l’enquête existante. Il s’agit d’une information aussi dépassée qu’inexacte.” (bx1, avec Belga)

Afin de préserver le secret de l’instruction, le parquet général de Bruxelles a fait savoir jeudi qu’il ne souhaitait pas commenter l’information de L’Echo et du Tijd, selon laquelle une enquête chercherait à déterminer si Joëlle Milquet (cdH) a demandé à ce qu’on fouille les courriels de ses collaborateurs, à une époque où elle était ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des chances.

D’après L’Echo et de Tijd, ce que cherchent à vérifier les policiers, c’est si Joëlle Milquet a ordonné à l’informaticien de son cabinet d’aller fouiller dans les ordinateurs de certains de ses collaborateurs afin de voir qui pouvait être à l’origine de fuites vers la presse. La période à laquelle s’intéressent les enquêteurs suit en effet la parution de l’article du Vif/L’Express sur “les étranges collaborateurs de Joëlle Milquet”, en février 2014. Cet article évoquait le recrutement de collaborateurs du cabinet, possiblement dans un but de campagne personnelle. Dans cette affaire, Joëlle Milquet a été inculpée pour “prise illégale d’intérêts” en avril 2016. Elle a ensuite démissionné de son poste de ministre de l’Education, de l’Enfance et de la Culture en Fédération Wallonie-Bruxelles. Lors de l’instruction dans le cadre de cette inculpation, les policiers auraient découvert, sur des téléphones portables saisis, des échanges entre Joëlle Milquet, actuellement députée bruxelloise et conseillère communale de Bruxelles-Ville, et son informaticien, au sujet de la recherche de la “taupe”. “L’enquête évoquée par la presse n’est en rien nouvelle et fait partie de l’enquête existante. Il s’agit d’une information aussi dépassée qu’inexacte”, a réagi de son côté son avocat, Adrien Masset. “Madame Milquet n’a en rien été inculpée pour les mesures de protection prises dont elle s’est expliquée déjà il y a 16 mois dans son audition. Elle avait en effet démontré, analyse juridique à l’appui, que les mesures prises après les agissements d’une ‘taupe’ malveillante au sein de son cabinet étaient des mesures tout à fait légales et nécessaires de protection des ordinateurs du cabinet de l’Intérieur, respectant les règles en vigueur contre toutes tentatives d’intrusion de tiers ou de fuites de documents vers des tiers.” (INT, GEN, COR 969, CDU, fr)

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29 juin 2017 - 08h00
Modifié le 29 juin 2017 - 11h52