La collaboration au cœur de la nouvelle stratégie de propreté urbaine
Le ministre bruxellois de la Propreté publique Alain Maron (Ecolo) a présenté, ce mardi, la nouvelle stratégie de propreté urbaine, clean.brussels, qui vise à rendre la Région plus propre en mettant en place une coopération durable entre les différents niveaux de pouvoir, les acteurs privés et le citoyen.
Concrètement, le plan s’appuie sur 14 objectifs et 65 mesures à destination des autorités publiques, du secteur privé et des citoyens. Il s’agit notamment de créer un conseil de coopération entre les communes et les régions, de réduire le nombre de mégots de cigarettes jetés, de multiplier les activités éducatives dans les écoles et les associations et d’encourager les entreprises à réduire leurs déchets.
L’un des objectifs principaux est d’harmoniser l’action des acteurs de la propreté pour éviter les confusions. Le plan a, par exemple, été présenté à Flagey, où la place du même nom est sous la responsabilité de la région, alors que la place Sainte-croix est à la charge de la commune. Une situation peu claire pour les citoyens autant que pour les services publics.
Si la coordination doit être améliorée, les problèmes de base, tels que les décharges sauvages, restent la priorité. À Bruxelles, 500.000 tonnes de déchets non triés finissent chaque année dans l’incinérateur. Une action plus stricte et préventive associée à une meilleure sensibilisation et information du public sont donc essentielles.
“La stratégie clean.brussels est fondée sur un nouvel état d’esprit : la ville la plus propre n’est pas celle qui est la plus nettoyée, mais celle qui est la moins salie“, a déclaré Alain Maron.
Pour mener à bien ce plan, 80 millions d’euros seront débloqués au cours des trois prochaines années.
Avec Belga
■ Reportage de Jean-Christophe Pesesse, Charles Carpreau et Théo Mazuy