Un million d’euros octroyé aux espaces-rencontres de la FWB

L’octroi d’1.048.000 euros à destination des espaces-rencontres, c’est l’annonce faite par la ministre en charge des Maisons de justice en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, lors d’une visite du Centre MIR (Médiation Investigations Rencontres) mercredi.

Il s’agit de structures destinées à favoriser le contact entre les enfants et leurs parents dans le cadre de conflits intrafamiliaux menant, notamment, à la perte de la garde parentale.

Le manque de moyens structurels de ce type de centres a été exacerbé par la crise sanitaire et ses effets délétères sur le bien-être des familles, comme l’ont souligné les responsables de MIR. “Les effets de la crise sanitaire sur les familles se ressentent fortement”, témoignent les équipes du Centre MIR (Médiation Investigations Rencontres). “Notre charge de travail, déjà importante avant la pandémie, ne cesse d’augmenter et nous avons dû refuser près de 50% des dossiers qui nous ont été soumis en 2021, faute de moyens.”

L’exemple de la structure d’accueil de Jette

Cette structure d’accueil, située à Jette, est unique à Bruxelles de par son mode de fonctionnement. Ici, l’ensemble des rencontres se déroule de façon individualisée, sous la supervision d’une équipe multidisciplinaire (psychologue, juriste, criminologue,…) et aboutit à la rédaction d’un rapport transmis au tribunal de la jeunesse, lorsqu’il est à l’origine de la démarche.

Le Centre bénéficiera d’un subside annuel de 159.000 euros dès 2022 et ce, jusqu’à 2024, auquel s’ajoutent 148.750 euros débloqués en 2021 par la Fédération Wallonie-Bruxelles, a confirmé la ministre.

Grâce à ce soutien financier, les équipes de MIR espèrent pérenniser leur activité, initiée il y a près de vingt ans, et augmenter la prise en charge des dossiers en embauchant du personnel. La ministre des Maisons de justice et de l’Aide à la jeunesse a tenu à saluer le “professionnalisme et la qualité du travail quotidien” de l’équipe, composée pour moitié de bénévoles.

“Trop souvent, lorsque l’on parle de ce type d’infrastructure, on évoque ce qui va mal. Il est important de mettre leur travail en valeur. Réussir à créer, maintenir ou restaurer du lien entre un enfant mineur et un proche est une véritable success story”.

Avec Belga