Un membre du “RLP” en course pour la présidence du MR bruxellois? “Il pourrait y avoir une surprise”, dit Verzin

Georges Verzin était l’invité politique de Fabrice Grosfilley ce 27 novembre 2019. Il est chef de groupe MR au conseil communal de Schaerbeek.

Ce mardi, le journal Le Soir annonçait que le courant progressiste au sein du MR se structurait. Plusieurs élus locaux, dont Christine Defraigne et Georges Verzin, ont publié un “manifeste pour un humanisme libéral“, charte fondatrice du “Rassemblement des libéraux progressistes“.

C’était l’occasion pour Georges Verzin d’expliquer ce qui se cache derrière ce courant progressiste. “Nous sommes toute une équipe, et c’est à travers la candidature de Mme Defraigne à la présidence du MR que nous avons pu vérifier s’il existe encore aujourd’hui un nombre suffisant de militants progressistes à l’intérieur du parti. Et opération réussie puisqu’elle a fait 14% au premier tour. Mais je pense que les électeurs de Philippe Goffin sont tout aussi progressistes et il y en a sans doute aussi dans l’électorat de Clémentine Barzin. Donc on peut dire qu’environ 20-25% des militants sont sensibles aux thèmes que nous développons.”

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Le chef de groupe MR au conseil communal de Schaerbeek estime qu’il y a eu une déconnexion de la part de l’équipe gouvernementale par rapport aux réalités de terrain. “Je pense qu’aujourd’hui il faut ouvrir la discussion et le dialogue à l’intérieur du MR à des courants différents, dont le nôtre. Nous sommes des légalistes et des légitimistes donc il n’y a pas de doute sur le fait que le président qui sera élu vendredi soir sera effectivement le président du MR, et quelque soit celui qui gagne, nous travaillerons ensemble. Je pense que l’on attend aujourd’hui d’un président qu’il applique les notions de transparence, de bonne gouvernance et de dialogue citoyen d’abord à l’intérieur de ses structures. C’est dans cet esprit-là que nous avons questionné les deux candidats pour leur demander s’ils étaient d’accord de nous reconnaître comme acteur à part entière de notre courant. Denis Ducarme a été parfaitement clair, Georges-Louis Bouchez un peu plus nuancé mais nous verrons dans les prochaines semaines à repréciser les choses avec celui qui sera élu“, poursuit Georges Verzin.

Et la présidence Bruxelloise?

Didier Reynders va intégrer la Commission européenne, il va donc falloir le remplacer à la tête des libéraux bruxellois. Plusieurs candidatures se profilent comme celles du bourgmestre d’Uccle, Boris Dilliès, des députés régionaux David Leisterh et David Weystman ou encore celle de Vincent De Wolf, le bourgmestre d’Etterbeek. A la question de savoir si en tant que “personne connue” de ce Rassemblement des libéraux progressistes de Bruxelles, quel est le candidat que Georges Verzin souhaite soutenir, il nous répond qu’à ce stade, il tente d’abord de connaître leurs programmes, qui ils sont et comment ils se définissent. ‘Et puis il y aura peut-être encore un candidat surprise! On se sait pas, qui sait? Et peut-être un candidat issu de la base. Nous sommes en pleine réflexion collective, je n’ai pas de nom à communiquer pour l’instant. Mais ce serait une manière de voir l’encrage bruxellois que les libéraux socio-progressistes représentent sur l’échiquier bruxellois“, explique Georges Verzin, petit sourire aux lèvres.

C.Bk. / Image: BX1