Trois jeunes femmes piétinent le tapis de fleurs pour le climat

Trois jeunes femmes du collectif bruxellois “Anonyme”, qui se dit “anarcho-poétique”, ont traversé lundi vers 17h50 le tapis de fleurs de la Grand-Place de Bruxelles, au dernier jour de son exposition. Par cette action, elles souhaitent appeler à lutter contre le capitalisme au profit de la protection de l’environnement.

Elles ont arboré une banderole noire portant un message écrit en blanc:Les capitalistes ruinent notre monde. Révolte maintenant. Les jeunes femmes ont été sorties du parterre par deux membres du personnel lié à l’événement, qui ont été rejoints par deux policiers. Elles ont décidé de piétiner ce qu’elles qualifient de “tapis de fleurs mortes pour appeler à un futur plus tourné vers l’écologie que vers l’économie.

Pour nos enfants et pour nous, révoltons-nous !

L’avenir sera radicalement vert ou ne sera tout simplement pas“, ont-elles défendu dans leur communiqué.Pour nos enfants et pour nous, révoltons-nous ! Les membres du collectif ont encore fait valoir qu'”en cette période d’interminable canicule et alors que le monde brûle de toute part, (…) nous sommes épouvantées (…) de voir que les personnes qui ont du pouvoir ne s’en servent que pour s’enrichir elles et leurs amis au détriment du sort de la si merveilleuse nature et de l’humanité toute entière“.

Reportage | Le tapis de fleurs est de retour sur la Grand-Place après quatre ans d’absence

Ils ont, de plus, déploré que certains ne prennent pas la mesure du désastre en cours malgré les rapports alarmants du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Le collectif appelle entre autres à mettre fin aux vols intérieurs, aux jets privés et au développement du tourisme spatial, à attribuer des aides conséquentes aux agriculteurs qui travaillent dans le respect de la terre, à fermer les élevages intensifs ou encore à poursuivre les riches pollueurs.

Au dernier jour du précédent tapis de fleurs en 2018, deux jeunes femmes du collectif avaient réalisé une action similaire, seins nus, pour dénoncer les centres fermés pour enfants.

Belga – Photo : Nicolas Maeterlinck