Treize interpellations à Liège ciblant un réseau criminel albanais qui sévissait aussi à Bruxelles

Treize personnes ont été interpellées mercredi en région liégeoise après la découverte d’un réseau criminel albanais impliqué dans le trafic de drogues, indique jeudi le parquet de Liège. Sept d’entre elles ont été placées sous mandat d’arrêt et quatre ont été libérées sous conditions. Une plantation de cannabis a pu être démantelée.

L’enquête a débuté il y a plus d’un an. Elle visait un réseau criminel albanais qui s’était spécialisé dans le trafic de drogues. De multiples activités d’approvisionnement, de vente et de revente ont été découvertes à Liège, dans le Luxembourg, à Bruxelles et aux Pays-Bas.

Mercredi, la police judiciaire fédérale (PJF) de Liège a dirigé une opération d’envergure avec l’aide de la PJF de Bruxelles, du service canin de la police fédérale, de la zone de police de Liège et de la zone de police Bruxelles-Midi, ainsi que des services du directeur coordinateur de Liège.

Dix-sept perquisitions ont été menées à Liège et une à Bruxelles. Elles ont eu lieu dans des adresses privées, des entrepôts et dans deux établissements horeca qui ont servi de repères à l’organisation criminelle.

Treize personnes ont été interpellées et privées de liberté. Une centaine de policiers ont été engagés dans cette opération, qui a notamment permis de démanteler une plantation de cannabis constituée de cinq chambres, avec environ 500 plants. Un entrepôt ayant manifestement servi de laboratoire de drogues synthétiques pour confectionner de l’amphétamine a aussi été découvert.

Au total, les enquêteurs ont saisi 15 kilos de cannabis, 100 grammes de cocaïne et 100 grammes de haschisch. S’ajoutent à cela 20 bidons de produits chimiques, une arme de poing, un peu plus de 30.000 euros en cash, trois véhicules, des effets de luxe, de nombreux GSM et documents, et du matériel de conditionnement et de vente de drogues.

Après auditions par les enquêteurs de la PJF, le juge d’instruction a décidé de placer sept suspects sous mandat d’arrêt et d’en inculper quatre autres, libérés sous conditions. Deux autres personnes ont été placées en centre fermé sur décision de l’Office des étrangers.

Belga