Les travaux reprennent tronçon par tronçon sur la ligne Bruxelles-Nivelles
Les travaux d’infrastructure du RER ont symboliquement été relancés jeudi matin à Braine-l’Alleud sur la ligne 124 entre Bruxelles et Nivelles. Ils se feront tronçon par tronçon, avec pour but d’aboutir en 2031. D’ici 2024, de premiers trains circuleront toutefois déjà sur ce réseau express régional autour de la capitale. Le Premier ministre Charles Michel était notamment présent pour l’occasion, la reprise des différents chantiers ayant été rendue possible par un financement complémentaire du gouvernement fédéral.
Les travaux de cette ligne 124 couvrent les trois Régions du pays. En fonction des tronçons, les demandes de permis d’urbanisme seront alors introduites auprès des autorités compétentes. Avant de relancer les chantiers du RER, la SNCB et Infrabel, la société gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, ont en effet décidé de travailler tronçon par tronçon. Les travaux avaient débuté l’an dernier sur la ligne 161, entre Bruxelles et Ottignies, et reprennent à présent sur l’axe reliant la capitale à Nivelles. Ces derniers restent toutefois tributaires de l’obtention des permis d’urbanisme.
Au total, sur ces deux lignes, environ 100 km de nouvelles voies seront construits. A ce jour, les infrastructures de deux des cinq axes du RER fonctionnent déjà: les portions entre Bruxelles et Hal, d’une part, et Louvain, d’autre part. Et sur le dernier axe, entre Denderleeuw et la capitale, les quatre voies sont mises en service sur presque l’intégralité du parcours.
A partir de fin 2024, les premiers trains circuleront sur ce réseau express régional. Les temps de parcours diminueront progressivement jusqu’à la fin du chantier, prévue en 2031. Sa relance a été rendue possible par le milliard dit “vertueux” qu’a débloqué le gouvernement fédéral en mars 2017.
Le Premier ministre Charles Michel et le ministre de la Mobilité François Bellot étaient dès lors présents jeudi matin à Braine-l’Alleud pour donner le coup d’envoi symbolique des travaux.
►Un reportage de Sabine Ringelheim et de Manon Ughi