Taxi : le secteur d’accord de se réformer mais pas à la mode Smet

taxi_manifLe petit monde du taxi a reconnu lundi lors d’un débat en commission du Parlement bruxellois la nécessité de réformer le secteur, mais sans s’accorder sur le plan taxi du ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet (SPA). Celui-ci prévoit que les licences soient transférées à l’avenir des sociétés vers les chauffeurs. Il entend également supprimer la distinction entre le secteur des taxis et le secteur des limousines avec chauffeurs, ce qui conduira à uniformiser les règles en matière de formation, de tarifs, d’assurances, etc.

Invités à s’exprimer devant les députés lundi après-midi, tant Sam Bouchal de la fédération de taxis FeBet que Philippe Lescot de front commun syndical des taximen ont dit leur opposition au plan du ministre. La fédération redoute un bain de sang social. Les syndicats craignent, eux, que les chauffeurs doivent à l’avenir passer sous statut d’indépendant. Les représentants du secteur comme Taxis Verts, carASAP et nombre de députés ont tiré à vue sur Uber, accusé de pratiquer une concurrence déloyale. Joost Verdiesen, représentant de l’opérateur américain, a assuré qu’Uber agissait bien dans le cadre de la loi. “Le plan taxis offre l’opportunité de clarifier les choses“. Il a toutefois reconnu que les chauffeurs Uber actifs dans la capitale roulaient avec des licences flamandes ou wallonnes, ce qui est permis par la loi, a-t-il défendu.