Des substances comparables aux hormones découvertes dans les eaux de la Senne

Les chercheurs ont toutefois découvert une bactérie naturelle capable de détruire ces substances.

Des chercheurs de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) ont découvert que la Senne contenait une trop haute concentration de substances comparables à des hormones, indique l’université mercredi confirmant une information du Morgen. Les chercheurs ont cependant également découvert une bactérie naturelle capable de détruire ces substances.

Le groupe d’étude a décelé, dans une zone entourant le zoning industriel de Vilvorde, de trop fortes concentrations de substances comparables aux oestrogènes, avec une valeur atteignant 938 picogrammes par litre, soit plus du double de la limite autorisée par une directive européenne (400 picogrammes/litre).

De l’eau de station d’épuration, mais…

La moitié des eaux de la Senne proviennent d’une station d’épuration, mais lorsqu’il pleut trop, des eaux usées peuvent aboutir dans la rivière.

Au cours de recherches en laboratoire, les chercheurs ont découvert une bactérie naturellement présente dans l’eau et capable de détruire ces substances. Ils l’ont fait croître artificiellement et l’ont “affamée”. Sur un mois de temps, la quantité de substances comparables aux oestrogènes a diminué de 80%.

Belga

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17 octobre 2018 - 16h51
Modifié le 17 octobre 2018 - 16h51

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