Selon une étude, les fruits qui poussent à Bruxelles sont de bonne qualité

Les fruits présents dans les espaces publics et privés à Bruxelles sont globalement de bonne qualité, selon une recherche menée dans le cadre du projet Arbres financée par Innoviris.brussels qui étudie la place de l’arbre fruitier en ville. De rares traces de métaux ont été détectées en excès dans une faible proportion d’arbres fruitiers.

Le consortium Arbres a collaboré avec l’Unité d’Ecologie végétale et de Biogéochimie (EVB) de l’ULB pour analyser les concentrations en éléments-traces métalliques (ETM) dans les sols et fruits de la Région bruxelloise.

Près de 280 échantillons de fruits ont été prélevés de l’été à l’automne 2022. Douze fruits différents ont été analysés un peu partout dans la capitale: mûres, groseilles, cynorhodons, raisins, sureau, châtaignes, noix, noisettes, pommes, cerises, prunes et figues. Les chercheurs en ont examiné les taux de plomb, cadmium, zinc, cuivre et nickel.

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La majorité des fruits bruxellois analysés respectent les teneurs maximales autorisées. En ce qui concerne les concentrations en zinc, cuivre et nickel, tous les fruits analysés se situent en dessous des limites maximales conseillées par l’Onu.

En ce qui concerne les concentrations en plomb et en cadmium, des rares dépassements des teneurs maximales autorisées européennes sont constatés. Le cadmium en trop grandes quantités a surtout été trouvé dans les groseilles et les mûres et le plomb en teneur excessive a plutôt été mesuré dans les noisettes, noix, raisins et dans une moindre mesure dans les mûres.

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Les ETM proviennent surtout du trafic routier, des installations industrielles et des incinérateurs. Les matériaux de construction (ciments, bétons, zingueries, peintures…) constituent d’autres sources d’ETM pour l’environnement.

En cas d’exposition prolongée, le cadmium peut notamment perturber le fonctionnement des reins, tandis que le plomb peut diminuer les capacités d’apprentissage, provoquer de l’hypertension et risquer d’affecter le développement neurologique des fœtus, des nourrissons et des enfants.

Belga – Photo : Belga / Benoit Doppagne

■ Interview de Simon De Muynck, coordinateur au Centre d’écologie urbaine, au micro d’Anaïs Corbin 

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23 février 2024 - 07h01
Modifié le 23 février 2024 - 12h47