Sans identification des masses d’économies d’ici fin juin, pas de budget d’urgence, prévient Sven Gatz

Le comité de prudence budgétaire passe actuellement au peigne fin les économies potentiellement réalisables via la sous-utilisation de moyens budgétaires et un lissage des investissements dans le temps.

Sans identification des masses budgétaires disponibles via les sous-utilisations budgétaires et les investissements moindres d’ici la fin du mois en cours, il ne sera pas possible de disposer d’un budget d’urgence pour l’année en cours, a averti lundi le ministre bruxellois des Finances Sven Gatz (Open Vld).

Le gouvernement bruxellois devra alors se contenter de la poursuite du régime des douzièmes provisoires auquel il est légalement tenu, a-t-il dit en substance.  Interrogé en commission des Finances du Parlement bruxellois par Clémentine Barzin (MR), le ministre en affaires courantes a précisé que le comité de prudence budgétaire qui a entamé ses travaux passait actuellement au peigne fin, “ligne par ligne”, les économies potentiellement réalisables via la sous-utilisation de moyens budgétaires et un lissage des investissements dans le temps.

► A lire aussi : Formation bruxelloise : quelles sont les deux pistes sur la table ? Avec quelles réactions ?

“On a constaté l’an dernier qu’une masse de 472 millions d’euros inscrite au budget n’a pas été dépensée. On peut partir du principe que cela ne sera pas nécessairement dépensé en 2025. Le comité de prudence budgétaire a commencé à examiner cela ligne par ligne pour voir où il est possible de le faire et où il y aura une exception”, a expliqué Sven Gatz .

Selon le ministre, le lissage des investissements sera lié à cette opération fait l’objet d’un examen minutieux également.  Par ailleurs, le ministre a estimé que le moratoire sur les recrutements dans les administrations bruxelloises imposé depuis le 1er décembre 2023 avait engendré une non dépense de 25 millions d’euros directement liée aux 517 mouvements de personnel qu’il n’ont pas eu lieu en raison de cette mesure. A cela s’ajoutent 844 départs non remplacés jusqu’à présent, soit une économie de quelque 35 millions d’euros.   Au sein des cabinets ministériels, 40% des effectifs ayant quitté leur fonction depuis l’été dernier n’ont pas été remplacés.

Belga – Photo : Belga

Partager l'article

02 juin 2025 - 19h27
Modifié le 02 juin 2025 - 19h27

BX1
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur nos mentions légales