Rassemblement à Bruxelles pour la fin de COP29, qualifiée “d’échec” par Rise for Climate
Un rassemblement à l’initiative du mouvement citoyen Rise for Climate a eu lieu samedi après-midi sur la place de l’Albertine à Bruxelles, à l’occasion de la fin de la COP29. Pointant le caractère “décevant” de la conférence de l’Onu sur le climat à Bakou, les manifestants ont rappelé l’urgence de déployer davantage de moyens financiers pour assurer une transition “juste”.
Pendant le rassemblement, le chanteur engagé Getch a donné une performance. Des représentants de Fossil Free Politics, d’Espai Valencia Belgica, d’Extinction Rebellion, ou encore des représentants d’associations brésiliennes de défense de la nature ont ensuite pris la parole. “Le résultat de la COP29 est pour nous un échec, car les moyens négociés sont largement insuffisants pour pouvoir faire face au réchauffement climatique”, a souligné le cofondateur de Rise for Climate, Kim Le Quang. “On a l’impression qu’en donnant si peu de moyens, on sacrifie au moins des millions de personnes dans un avenir assez proche – d’où l’importance de continuer à faire pression sur le monde politique”.
Samedi après-midi, les petits États insulaires (AOSIS) et les pays les moins développés (LDC) ont quitté les consultations en pleine réunion avec la présidence azerbaïdjanaise de la COP29, le projet d’accord étant largement inférieur à leur demande d’aide financière. Les gouvernements de l’Union européenne ont amené “113 lobbyistes des combustibles fossiles à la COP29”, selon une nouvelle étude de la coalition Kick Polluters Out, ont par ailleurs rappelé les organisateurs du rassemblement.
Outre la COP29 jugée décevante, les manifestants ont rendu hommage aux victimes des inondations à Valence. Ils ont également rappelé l’importance de mettre fin à l’accord de l’Union européenne avec les pays de Mercosur, et ont vivement dénoncé le report de la loi anti-déforestation par le Parlement européen la semaine dernière, soit un énième “recul” du Pacte vert selon les manifestants.
Belga
■ Reportage de Léa Dubuc, Thibaut Rommens et Stéphanie Mira