Quartier européen : l’État belge rachète une vingtaine d’immeubles de bureaux, pour y mener des projets mixtes
L’État belge, via son fonds souverain SFPIM, a racheté une vingtaine de bâtiments du quartier européen, jusqu’ici propriété de la Commission européenne, pour les reconvertir en projets mixtes.
Ces immeubles abritaient jusqu’ici des bureaux de la Commission européenne : l’État belge vient de racheter, via son fonds souverain SFPIM, un portefeuille de 23 immeubles de bureaux, qui appartenaient à la Commission européenne (situés rue Belliard, rue de Trèves, avenue Palmerston, rue Van Maerlant, rue de la Loi, rue Joseph II, rue de Spa, rue du Luxembourg, rue Montoyer, rue Froissart, place Madou, rue Demot et rue de la Science). Vingt-et-un d’entre-eux seront prochainement reconvertis, par Cityforward (SFPIM-Ethias) et Whitewood, en bureaux durables (70%), commerces, équipements et logements (30%). “Ces unités résidentielles supplémentaires permettront de doubler, à terme, le nombre de familles au coeur du quartier européen“, nous indique-t-on. Les deux autres bâtiments, situés à Beaulieu, hors du quartier européen, seront transformés uniquement en appartements.
Il s’agit d’une transaction à 880 millions d’euros, auquel s’ajoute le prix des transformations, soit un total d’environ 2 milliards d’euros. “Grâce à cette transformation, nous renforçons la position de notre capitale en tant que coeur de l’Europe. Nous répondons également à la forte demande de diversification et de logements supplémentaires dans le quartier européen“, commente Laurence Bovy, présidente du conseil d’administration de SFPIM.
Les bureaux pourront être, à nouveau, occupés par les institutions européennes, tandis que les appartements seront au nombre de 750 à 800. Les premiers occupants pourront s’installer dès 2028. “Ce projet est multifonctionnel : d’une part, il permettra à la Commission de s’installer de manière pérenne dans des bâtiments durables, d’autre part il favorisera l’arrivée de nouveaux habitants“, ajoute Philippe Lallemand, CEO d’Ethias.
Les premiers permis sont attendus pour 2026. Un concours d'(archjitecture sera lancé au mois de mai de cette année, avec le bouwmeester bruxellois.
ArBr – Photo : Belga (archives)