Quand beau temps rime avec allergie
Depuis quelques jours, le beau temps est de retour à Bruxelles. Pour certains, les rayons de soleil riment avec décontraction alors que pour d’autres ils sont synonymes d’allergie.
Elles sont encore timides, mais les premières fleurs de cet arbre augmentent de jour en jour les quantités de pollen mesurées dans l’air, tandis que les conditions météorologiques actuelles favorisent la dispersion de cet allergène. Pour le moment, la concentration se limite encore à 4 à 23 grains par mètre cube d’air. Quand cette proportion atteindra 80 grains/m³, “la majorité des personnes allergiques risquent de ressentir des symptômes“, explique Lucie Hoebeke, collaboratrice scientifique de Sciensano.
S’il est difficile de savoir quand sera atteint le pic, il est tout de même à noter que le record absolu du pic journalier de concentration a été enregistré l’an dernier, le 1er avril, avec une valeur de 3.892 grains/m³ à Bruxelles.
Différents symptômes
Par un phénomène d’allergie croisée, les personnes sensibles peuvent aussi développer des symptômes oraux en consommant certains fruits (cerise, pomme, pêche, kiwi ainsi que la plupart des fruits à coque tels que la noisette, la pistache ou l’amande). Picotements, éternuements, rougeurs aux yeux, nez bouché ou écoulements nasaux sont le lot des allergiques, qui peuvent aussi souffrir d’une perte d’odorat et de goût, de fatigue et de difficultés respiratoires.
■ Reportage de Noélie Detry, Thibault Rommens et Djop Medou Mvondo