Le PTB, le plus outillé des partis francophones pour l’utilisation de données
La loi belge est beaucoup plus stricte que la loi américaine en matière de récolte de données privées numériques.
Mais cela ne signifie pas que les partis politiques du Plat Pays se privent d’utiliser (légalement) les “big datas” générées par tout membre d’un réseau social en ligne, comme Facebook, peut-on lire jeudi dans Le Soir.
Une des possibilités qui leur sont offertes, que plusieurs partis ont désormais intégrée dans leur stratégie, est de cibler, sur les réseaux sociaux, un type de population bien précis pour lui délivrer un message.
Au nord du pays, la N-VA avait fait office de précurseur dans ce domaine lors de la campagne électorale de 2014, avec l’aide de l’entreprise de marketing “Brandhome”. Côté francophone, ça tâtonne davantage qu’au nord, écrit le quotidien.
Là, c’est le PTB, qui s’est équipé du logiciel NationBuilder, qui semble aller le plus loin en matière d’utilisation des données. Ce logiciel créé aux États-Unis a notamment été utilisé en France par les équipes de campagne de Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Ecolo a songé au même outil, “mais on a dit non pour des raisons idéologiques et éthiques”, explique Vincent Van Osta, responsable du département informatique du parti vert.
Au PS et au CDH, on n’utilise pas non plus, à ce stade, de logiciels comme Nation Builder ou Digitale Box, société française dont le MR a récemment sollicité les services.
BELGA