Procès des attentats de Paris : les premiers mots de Salah Abdeslam à la cour

Le principal accusé du procès des attentats du 13-Novembre, Salah Abdeslam, a déclaré mercredi dans ses premiers mots à la cour qu’il n’y “a pas de divinité à part Allah”, alors qu’il était invité à décliner son identité à l’ouverture de l’audience.

Tout d’abord, je tiens à témoigner qu’il n’y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager“, a déclaré le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris, paraphrasant  la Chahada, profession de foi islamique. “On verra ça plus tard“, lui a répondu le président Jean-Louis Périès, qui lui a ensuite demandé sa profession. Debout dans le box, Salah Abdeslam, qui a baissé son masque noir pour s’exprimer, s’est à nouveau penché vers le micro. “J’ai délaissé toute profession pour devenir un combattant de l’Etat islamique“, a-t-il répondu placidement. Il a ensuite refusé de donner le nom de ses parents : “le nom de mon père et ma mère n’ont rien à voir dans cette histoire“.

Salah Abdeslam était le premier des 14 accusés présents – six sont jugés par défaut – à être interrogé sur son identité, comme c’est l’usage. Après lui, les autres accusés ont décliné leurs noms, prénoms, adresses et profession.

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Salah Abdeslam, 31 ans, était arrivé avec les autres accusés qui comparaissent détenus dans le box, peu avant l’ouverture de l’audience, vêtu d’un t-shirt noir, sa barbe noire dépassant de son masque de la même couleur, cheveux sombres mi-longs coiffés en arrière. Il avait discuté un instant avec ses avocats, Me Olivia Ronen et Martin Vettes, avant de s’asseoir.

Belga