Procès des attentats de Bruxelles : une panne d’électricité a perturbé le début de l’audience

Une coupure de courant générale, due à une rupture de câble, a affecté l’ancien site de l’Otan depuis 13h00 environ.

Situation surprenante ce mercredi après-midi au Justitia, où a lieu le procès en assises des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles. Alors que l’audience aurait dû y reprendre à 13h15, après la pause déjeuner, elle n’a repris qu’à 14h30 et dans la pénombre dans un premier temps, le courant revenant finalement quelques minutes plus tard.

Les couloirs et la salle d’audience du Justitia étaient plongés dans le noir, les policiers et gardes de sécurité éclairant les allées de leurs lampes de poches ou à l’aide de leurs smartphones. Dans la salle d’audience, il semblait toutefois y avoir de l’électricité pour alimenter les écrans géants et les micros.

Coincés au contrôle de sécurité

La présidente de la cour, venue s’enquérir de la situation, a dès lors décidé de poursuivre les débats, malgré ces conditions exceptionnelles. Les accusés détenus ont pu prendre place dans le box qui leur est réservé. Quant aux avocats, certains étaient coincés au contrôle de sécurité à l’entrée du site, tout comme les nombreux témoins reconvoqués devant la cour pour répondre aux questions des parties à partir de ce mercredi après-midi. Ils ont finalement pu accéder au bâtiment du Justitia.

Au moment de la reprise, coup du sort, la lumière est progressivement revenue. La présidente a décidé de commencer l’audience de l’après-midi par les questions des parties (parties civiles, défense et ministère public) aux pompiers et policiers qui sont intervenus en tout premier à l’aéroport de Zaventem et dans la station de métro Maelbeek le jour des attaques. Cela afin de les libérer au plus vite, étant donné leur état de stress, a-t-elle justifié.

Belga 

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