Près de 63.000 animaux ont été utilisés pour la recherche à Bruxelles en 2019
En 2019, 62.641 animaux ont été utilisés dans les laboratoires bruxellois pour la recherche selon le dernier rapport de Bruxelles Environnement. Dans la très grande majorité des cas, il s’agit de souris. Même si les activités sont encadrées, elles devraient disparaître pour certaines associations de défense des animaux.
En 2019, 68 établissements de recherche étaient agréés pour utiliser des animaux dans leurs recherches mais seuls 59 ont fait des expériences sur les animaux. Sur les 61.641 animaux utilisés, 98,08% sont des rongeurs, 1,24% des oiseaux, 0,35% des poissons, 0,31% des animaux agricoles, 0,01% des lapins et 2 amphibiens ont été utilisés.
C’est principalement la recherche fondamentale qui utilise les animaux puis la recherche appliquée et l’utilisation réglementaire. L’enseignement n’arrive que loin derrière.
Pour la recherche fondamentale, ce sont surtout les domaines de l’oncologie, de l’immunitaire et du système nerveux qui sont concernés.
En 2019, un peu plus de la moitié des animaux utilisés dans les études ont ressenti une douleur légère (34,17%) ou modérée (35,43%). 23,45% des animaux d’expérience ont éprouvé une douleur sévère. 6,96% des animaux ont subi l’essai complet sous anesthésie, mais n’ont pas repris connaissance à la fin.
Une lutte pour l’arrêt de ces expériences
Pour l’ASBL SEA (suppression des expériences animales), il n’est pas normal que des animaux souffrent au nom de la science. De plus, la question du niveau de douleur est laissé à l’appréciation des scientifiques. Il faudrait donc tout simplement les arrêter et surtout ne pas pratiquer certaines recherches notamment une sur la douleur chronique.
Pour l’association, les applications nées de la recherche fondamentale ne sont pas assez nombreuses pour justifier ces expériences.
Vanessa Lhuillier – Photo: BX1