Pour partir en vacances à l’étranger avec son compagnon à quatre pattes, la vaccination contre la rage est obligatoire

Toute personne qui emmène son chat ou son chien à l’étranger est tenue de le vacciner contre la rage, rappelle l’Agence pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca). “Cette précaution est indispensable même pour un court séjour en France ou aux Pays-Bas“, insiste-t-elle.

Alors que les vacances estivales se rapprochent, un voyage à l’étranger avec son animal de compagnie nécessite quelque peu d’anticipation. Le vaccin contre la rage n’est en effet valable qu’après 21 jours.

L’agence sanitaire déconseille également de recueillir à l’étranger un animal trouvé dans la rue pour le ramener chez soi. “En raison des règles européennes strictes en matière de vaccination contre la rage, il peut s’écouler jusqu’à 4 mois avant que l’animal ne puisse rentrer en toute légalité en Belgique“, prévient-elle. Si le chien ou le chat n’a pas été correctement vacciné, il pourra être refusé à la frontière. En outre, si la rage est suspectée, l’animal sera euthanasié.

Ces précautions doivent éviter la propagation de l’un des virus les plus mortels au monde pour les humains et les animaux, souligne l’Afsca. Environ 60.000 personnes succombent à la rage chaque année dans le monde. Dans 99% des cas, l’infection s’est faite par l’intermédiaire d’un chien.

La contamination peut se faire par morsure, griffure ou après avoir été léché par un animal infecté. Si celui-ci ne présente pas de signe de la maladie au début, il peut déjà contaminer d’autres animaux et personnes, alerte l’Afsca, qui déconseille dès lors de caresser ou nourrir des animaux de rue inconnus.

Il n’existe aucun remède une fois les symptômes apparus (salivation accrue, agressivité, paralysie, fièvre, maux de tête, perte d’appétit). “Une infection par la maladie sera toujours fatale.”

L’an dernier, 85 foyers de rage animale ont été signalés en Europe, essentiellement en Roumanie et en Moldavie. Destination prisée, la Turquie a compté 240 foyers.

La Belgique est indemne de rage depuis 2001.

Belga 

■ Reportage de Léa Dubuc, Charles Carpreau et Hugo Moriamé