Pour contrer les nuisances, Anderlecht limite les heures d’ouverture des marchands de journaux

L’objectif : contrer la prolifération de ce genre de commerces et lutter contre les nuisances.

La commune bruxelloise d’Anderlecht a adopté jeudi soir en urgence une proposition pour restreindre les heures d’ouverture des marchands de journaux. La mesure doit contrer la prolifération de ce genre de commerces et lutter contre les nuisances. La proposition avait été déposée par l’échevine Bieke Comer (Vooruit.brussels).

Point presse au lieu de magasin de nuit

Jusqu’à présent, les marchands de journaux bénéficiaient d’une dérogation leur permettant dans les faits de rester ouverts nuit et jour. Plusieurs commerçants ont dès lors décidé d’ouvrir un point presse, au lieu de solliciter l’autorisation pour un magasin de nuit. Ces derniers sont soumis à une législation spécifique et doivent payer une taxe dédiée.

La commune bruxelloise fait face à une prolifération de faux marchands de journaux, qui vendent en réalité principalement du tabac, de l’alcool et des jeux d’argent. La nouvelle réglementation veut lutter contre les nuisances dues à ces faux commerces et éviter une concurrence déloyale avec les commerces nocturnes.

Législation modifiée

La législation fédérale a été récemment modifiée, permettant aux communes de limiter les heures d’ouverture des marchands de journaux. Si ces points presse veulent ouvrir la nuit, ils devront introduire une demande similaire à celle des magasins de nuit et s’acquitter de la taxe spécifique. Ils ne pourront pas non plus rester ouverts toute la journée.

En cas d’ouverture nocturne, les portes ne devront pas s’ouvrir avant 18h00. Du dimanche au jeudi, les commerces devront fermer à 01h00, les vendredis, samedis et jours fériés, ils pourront rester ouverts jusque 03h00.

avec Belga

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26 avril 2024 - 07h24
Modifié le 26 avril 2024 - 07h42