Pour Les Engagés, “les hooligans passeront le match au commissariat”

Forcer les hooligans à rester au commissariat pendant les matchs, une mesure proposée par les Engagés. Elle fait suite aux événements du 4 mai dernier.

Pour les Engagés, les hooligans connus de la police et interdits de stade devraient passer les soirs de match au commissariat. Comme un pointage obligatoire et surveillé dans une salle, avec télé ou non, durant toute la durée de la rencontre. Après le match, ils seraient libres de partir. En cas de récidive, Les Engagés prévoient une interdiction de stade à vie.

Objectif : désamorcer les débordements avant qu’ils ne commencent, soulager les forces de l’ordre, réduire la pression et rétablir un climat serein dans les stades.

L’idée est portée par Pierre Kompany, député fédéral, ex-bourgmestre et passionné de foot. Pour lui, il faut aller plus loin que les simples interdictions de stade.
Il appelle à une réponse plus large, mêlant psychologie, sociologie et implication de toutes les institutions. Même s’il reconnait que la législation devra évoluer.

Il avance qu’un millier de hooligans « à la tête dure » seraient concernés en Belgique. Les Engagés voudraient également pouvoir géolocaliser les personnes interdites de stade.

Au-delà du commissariat, Les Engagés veulent aussi sanctionner les clubs dont les supporters dérapent et leur faire payer la sécurité pour l’encadrement de leurs matchs.  Ils veulent aussi punir plus fermement les propos racistes, antisémites ou homophobes.

■ Explications d’Anaïs Corbin dans Bonjour Bruxelles