Les policiers avec taser doivent également se munir d’un défibrillateur

Les policiers qui partent en patrouille avec un taser doivent également s’équiper d’un défibrillateur dans leur combi, souhaite le syndicat policier Sypol mardi dans Sudpresse, Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen.

“Un taser peut être un danger mortel s’il est utilisé sur quelqu’un souffrant de problèmes cardiaques”, explique Ruddy Callewaert, le porte-parole du syndicat.

Les tasers sont testés depuis plusieurs mois dans 14 zones de police, notamment les zones de police Midi et Bruxelles-Ouest. Son utilisation ne fait toutefois pas l’unanimité car des études américaines ont démontré sa dangerosité pour des personnes qui souffrent de problèmes cardiaques, sous l’emprise de l’alcool ou de drogues.

“Cela ne se lit pas toujours sur la tête de la personne qui pourrait être la cible d’une telle arme”, poursuit Ruddy Callewaert. “C’est pour cela que nous lançons un appel à la prudence et demandons que les équipes emportent aussi un défibrillateur.”

D’après le syndicat Sypol, la mesure serait d’ailleurs financièrement tenable car un défibrillateur coûte 1.000 euros alors que le taser n’est utilisé que dans 14 zones de police. Le syndicat a envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur Jan Jambon afin de lui faire part de ce projet.

Le ministre N-VA a a fait savoir qu’il examinerait la proposition. Le taser n’a été utilisé qu’une seule fois depuis le début de la phase de test, lorsqu’un homme ivre avait tenté d’étrangler un policier dans la zone de police Gaume.

Belga

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11 septembre 2018 - 09h25
Modifié le 11 septembre 2018 - 09h25