La police contrainte de conserver des pièces à conviction : elle n’en veut plus et le fait savoir

Les commissariats bruxellois conservent depuis trois semaines les pièces à conviction servant aux enquêtes judiciaires. Le président du tribunal de première instance leur a demandé cette faveur. Pour cause : les locaux des greffes devenaient insalubres.

“Ce qui s’est passé ces dernières semaines est contraire à la loi, criminel même”, a contesté Mario Thys, du syndicat policier SNPS, à nos confrères de Het Laatste Nieuws. Il estime cette démarche illégale et s’inquiète de la responsabilité de la police bruxelloise en conservant ce type d’objets. “Que se passe-t-il si une pièce disparaît ou est endommagée ? Alors, ce sera de notre faute. Nous devons conserver des objets de valeur, parfois des armes… Si des criminels s’en rendent compte, nous devenons alors des cibles”, affirme-t-il.

> Revoir notre reportage : La greffe du tribunal de première instance refuse d’entreposer de nouvelles pièces à conviction

Les six chefs de corps bruxellois avaient déjà envoyé une lettre aux autorités judiciaires, voici deux semaines, pour tirer la sonnette d’alarme face à cette situation, mais leur réponse a été négative.

Mario Thys demande du coup aux agents de police de laisser les pièces à conviction “devant le bureau du parquet de Bruxelles” pour marquer le coup face à cette situation ubuesque.

Photo : BX1

BX1
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur nos mentions légales