Plus d’un quart des Bruxellois ne se sent pas en sécurité sur les routes à Bruxelles
28% des Bruxellois ne se sentent pas sereins lorsqu’ils se retrouvent au sein du trafic local. Parmi les raisons avancées : l’augmentation de la mobilité partagée et la mauvaise qualité des routes. C’est la conclusion d’une enquête de Cyclomedia, spécialiste de la visualisation de l’espace extérieur.
63% des Bruxellois ne recommanderaient pas de vivre dans la capitale, et ce en raison du manque de sécurité routière.
Plus précisément, 60 % d’entre eux pensent qu’il y a plus d’accidents depuis l’avènement des vélos électriques, des trottinettes et de la mobilité partagée en général.
C’est ce qui ressort d’une enquête menée par Multiscope dans 16 villes européennes auprès de 3.890 répondants, dont 300 habitants de Bruxelles.
“Ce n’est pas seulement le cas à Bruxelles, les villes de toute l’Europe doivent faire face à des trottinettes partagées et des vélos électriques qui sont fort présents dans la ville”, précise Arnaud Le Regent, directeur des ventes chez Cyclomedia. “Bruxelles suit de près ces développements. Par exemple, depuis 2021, la vitesse maximale de 30 km/heure s’applique dans la région de Bruxelles-Capitale et des règles claires ont récemment été élaborées pour les trottinettes électriques.”
▶ Notre reportage : Zones de stationnement, interdiction aux moins de 16 ans : l’utilisation des trottinettes électriques encadrée
Le mauvais état des routes
En outre, seule la moitié des Bruxellois (52%) estime que la qualité des routes (notamment sur la question de l’aménagement, comme la largeur des routes et des passages) est suffisante pour se déplacer en toute sécurité. Le manque de lumière apparaît également comme un sentiment d’insécurité dans la circulation pour 52 % des personnes interrogées. 74% affirment même éviter complètement de rouler dans l’obscurité, tout comme les intersections dangereuses (44%).
Pour 74% d’entre eux, la voiture est plus sûre que le vélo.
Les pistes d’amélioration
Pour diminuer ce sentiment d’insécurité routière à Bruxelles, 36% affirment que l’amélioration des pistes cyclables serait déjà un grand pas. La réduction de la mobilité partagée (35%) et l’amélioration du revêtement général des routes (34%) arrivent en deuxième position. L’amélioration du marquage au sol figure également sur la liste des priorités selon un quart des Bruxellois interrogés.
A.V. – Photo : Belga/Laurie Dieffembacq