Le plan “Quiet.Brussels” vise à réduire le bruit à Bruxelles

Sirènes des véhicules d’urgence, trafic routier, trafic aérien, chantiers… Les sources de bruit sont nombreuses dans la capitale. Comment lutter contre ces nuisances sonores? Le gouvernement bruxellois a déposé un avant-projet appelé “Quiet.Brussels”. Plus de détails sur ce plan dans notre émission M.  

 

“Le bruit reste dans le top 3 des nuisances après la qualité de l’air et la propreté publique. Donc, effectivement, il y a un ressenti important par rapport au bruit. Il y a aussi une certaine fatalité. Le Bruxellois se dit aussi que vivre en ville, c’est aussi vivre dans le bruit. C’est quand même aussi la première cause de déménagement hors de Bruxelles”, dénonce Marie Poupé, chef de service “Plan bruit” pour Bruxelles Environnement.

Yvan Vandenbergh, membre du collectif “Sirènes”, pointe du doigt les “bruits inutiles”. “Je crois que c’est ça qui est devenu assez insupportable, notamment les sirènes. Quand il y a une urgence, personne ne conteste la nécessité d’être averti et de laisser la place quand des civiles sont en danger. Mais il y a des urgences qui ne sont pas nécessairement très urgentes”.

La sirène d’un véhicule d’urgence atteint au minimum 110 décibels. Pour Marie Poupé, “Il y a moyen d’agir au niveau de la norme”. Son service va également commencer par identifier tous les acteurs des services d’urgence. “Il y a le Siamu et la police, mais aussi tout ce qui est impétrant comme Vivaqua, la Stib, Sibelga”.

Le code de la route autorise les sirènes en cas d'”urgence”. Problème :  “Dans d’autres pays, on définit l’urgence. Chez nous, il y a aucune définition. Tout est urgent”, explique Yvan Vandenbergh. Exemple : “Les ambulances privées sont obligées de mettre la sirène à l’aller et au retour. Autrement, ils ne sont plus assurés. Même pour un doigt cassé, on doit mettre la sirène”‘.

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25 octobre 2018 - 19h18
Modifié le 25 octobre 2018 - 19h18