Peut-on trouver une solution rapide pour les chauffeurs Uber ? Oui selon Emmanuel De Bock (DéFI)

La firme américaine annonce la quasi-fermeture de l’application Uber dès 18h ce vendredi à Bruxelles. Rudi Vervoort promet une solution transitoire avant l’entrée en vigueur d’un plan taxi. “Il faut aller vite”, exhortent les parlementaires de DéFI.

Voir aussi : Plusieurs tunnels fermés à la suite d’une nouvelle action des chauffeurs Uber

Emmanuel De Bock, chef de groupe DéFI au parlement bruxellois était l’invité de Fabrice Grosfilley ce vendredi dans Toujours + D’Actu. Il est revenu sur la situation dans les rues bruxelloises bloquées actuellement pas les chauffeurs Uber.

“On voit que le secteur descend dans la rue pour bloquer la circulation et qu’il y a véritablement un ras le bol dans ce dossier. Il y a le lobby des taxis et il y a le lobby d’Uber, et nous nous voulons être au centre pour trouver une solution structurelle”, explique Emmanuel De Bock.

Cette crise fait suite à la récente décision de la Cour d’appel de Bruxelles. Celle-ci a reconnu mercredi l’usage de l’application Uber comme illégal. L’application sera donc désactivée dès 18h ce vendredi en Région bruxelloise. Reste que les chauffeurs sous licence LVC qui résident en Flandre ou en Wallonie pourront toujours travailler à Bruxelles.

Le groupe DéFI indique qu’il est prêt à voter immédiatement des mesures permettant à Uber de continuer à fonctionner, mais pour cela il faut encore qu’il y ait un texte sur la table. Alors est-ce possible en quelques jours ? Oui, selon le chef de groupe.

Des licences taxi supplémentaires provisoires

Parmi les solutions qu’il propose, il y a la possibilité de mettre rapidement sur le marché des licences supplémentaires de taxi pour résoudre temporairement la crise. C’est-à-dire “faire passer celles et ceux qui travailler actuellement sous licence LVC bruxelloise dans le camps des taxis, le temps qu’on puisse effectivement adopter au parlement une nouvelle ordonnance qui pendra cette fois deux ou trois mois.”

Il s’agirait donc d’un arrêté du gouvernement. “Ça peut se faire rapidement mais c’est une solution temporaire”, précise Emmanuel De Bock.

En attendant une déclaration du gouvernement bruxellois cette après-midi, les chauffeurs LVC continuent leur actions de bloquage.

A.V. – Photo : BX1

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26 novembre 2021 - 13h15
Modifié le 29 novembre 2021 - 11h56