Panneaux publicitaires espions : JCDecaux a déjà retiré plusieurs caméras

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Des panneaux publicitaires qui filment les citoyens ? C’est le procédé qu’aurait utilisé JCDecaux pour compter le nombre de personnes qui regardent une publicité. L’entreprise affirme toutefois que les tests de ces caméras n’ont pas été concluants et explique que les caméras sont soit déjà retirées, soit en passe de l’être.

L’entreprise JCDecaux a déjà retiré des caméras des panneaux publicitaires, le procédé ne s’étant pas montré à la hauteur des attentes, indique mercredi la directrice marketing Veerle Colin. De Morgen et Het Laatste Nieuws annonçaient dans leur édition du jour que l’entreprise avait placé des caméras dans certains panneaux publicitaires dans le but de rassembler des informations qui pourraient être intéressantes pour les annonceurs. Des experts en protection de la vie privée jugeaient par contre le procédé illégal.

Des capteurs pas assez fiables

Les panneaux publicitaires en question sont l’héritage de Dooh-tv, une société rachetée par JCDecaux l’an dernier. Les caméras intégrées n’enregistreraient pas d’images, mais compteraient des mouvements. Elles pourraient par exemple compter le nombre de personnes qui regardent la publicité. L’entreprise voulait tester le système après la reprise. Elle affirme mercredi que les tests n’étaient pas concluants. Les données collectées seraient incorrectes lorsqu’il y a trop de monde devant le panneau et les capteurs seraient incapables de distinguer les hommes des femmes. “Nous préférons transmettre aux annonceurs des informations fiables”, indique JCDecaux qui précise donc mettre fin progressivement au système de Dooh-tv. “Plusieurs caméras ont déjà été retirées, une dizaine va encore l’être.” Plusieurs d’entre elles sont toujours dans plusieurs centres commerciaux bruxellois dont celles autour des supermarchés Cora, nous a-t-il confirmé de bonne source.

Le secrétaire d’État Philippe De Backer a déjà annoncé avoir demandé une enquête à la Commission Vie Privée. L’entreprise dit comprendre que la question de la vie privée ait suscité des réactions et reconnait que cela a joué un rôle dans la décision de se séparer de cette technologie.

Avec Belga, photo Belga/Marthe Deleersnyder

  • Interview de Martin Caulier.

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06 septembre 2017 - 17h15
Modifié le 06 septembre 2017 - 18h01

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