Pacte énergétique : “Les chiffres démontreront qu’une nouvelle centrale est impayable”, déclare Chastel

Le Pacte énergétique ne prévoit pas la construction d’une nouvelle centrale nucléaire. Le chiffrage qui a été demandé permettra de “démontrer que c’est impayable“, a affirmé jeudi soir le président du MR Olivier Chastel, interrogé par la Une (RTBF) au cours de l’émission “Jeudi en prime“.

Selon la Libre Belgique, le gouvernement fédéral a intégré parmi ses pistes de réflexion sur le pacte énergétique la construction d’une nouvelle centrale nucléaire. Renseignements pris par Belga, il s’agit d’une réflexion “tout à fait théorique” tenant compte d'”hypothèses minimalistes” et “maximalistes“. Le conseil ministériel restreint se penchera ce vendredi sur la “méthodologie” de l’exercice de chiffrage du pacte.

A la fin de l’année dernière, la N-VA a refusé d’avaliser le pacte énergétique au motif que la sortie du nucléaire en 2025, prévue par l’accord de gouvernement, ne permettait pas à ce stade de rencontrer les objectifs d’approvisionnement en électricité et de maintien du niveau de coût.

Le gouvernement fédéral a dès lors invité le professeur de l’université de Gand Johan Albrecht (Itinera) ainsi que le Bureau du plan à chiffrer l’impact de différents scénarios. Selon La Libre, la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en 2040 figure parmi les scénarios étudiés.

Rappelant que l’accord de gouvernement auquel il continue de souscrire prévoyait la sortie du nucléaire d’ici 2025, Olivier Chastel a souligné que le Pacte énergétique ne prévoyait pas la construction d’une nouvelle centrale. “Le chiffrage demandé nous permettra de démontrer que c’est impayable. Je suis contre (ndlr: cette option) et pour respecter ce à quoi nous nous sommes engagés” dans l’accord de gouvernement, a insisté le président du MR.

Olivier Chastel s’est par ailleurs dit favorable à un gouvernement Michel II avec la N-VA en 2019, rappelant que l’objectif d’un parti était de “réaliser son programme électoral”. Il s’est félicité des accents libéraux engrangés par l’équipe gouvernementale actuelle et considère que la formation nationaliste flamande est le parti “qui a fait le plus de concessions” à commencer par l’abandon de ses exigences institutionnelles.

Belga

 

 

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12 janvier 2018 - 09h11
Modifié le 12 janvier 2018 - 11h53