Le MR et la N-VA, principales cibles du PS pour son 1er mai

 

Dans ses réformes sorties à tour de bras, le gouvernement fédéral a enclenché la marche arrière du progrès jusque dans les matières éthiques. Il doit s’en aller, a affirmé mardi la présidente de la fédération bruxelloise du PS Laurette Onkelinx, devant les militants du parti réunis en rangs serrés à la Maison du peuple de Saint-Gilles.

Dans un monde qui bouge à une vitesse jamais rencontrée dans l’histoire, le gouvernement MR-N-VA est la parfaite illustration de la culpabilisation de la population, par les gouvernements de droite. Ceux-ci disent qu’il faut cesser avec la justice sociale, fiscale et environnementale qu’ils qualifient de privilèges. En attestent en Belgique, a dit la présidente du PS bruxellois, le nouveau régime des pensions qu’ils organisent et les cadeaux fiscaux qui “pleuvent pour les rentiers et les diamantaires“.

A l’entendre, le gouvernement est “l’adepte du modèle anglo-saxon à la Tatcher jusque dans le langage employé pour tromper la population“. “Tax-shift que l’on peut traduire comme 15 milliards pompés en 5 ans dans la poche des travailleurs via le saut d’index et les taxes à la consommation pour alimenter le profit des entreprises; flexi-jobs avec en point d’orgue le contrat intérimaire à durée indéterminée; starters-jobs pour masquer la réduction du salaire minimum des jeunes, …. utilisons leur langage pour dire qu’on en a assez d’eux en deux mots simples: Get out Mister Michel et De Wever“, a-t-elle ajouté. Face à cela, le PS propose, selon Mme Onkelinx, un nouveau Pacte social avec globalisation des revenus et individualisation des droits, une réduction du temps de travail sans réduction des salaires, une nouvelle justice fiscale avec la taxation des grands patrimoines et des mesures fortes pour que les Régions deviennent les premières d’Europe sans gaz à effet de serre. Comme Philippe Van Muylder, le secrétaire de la régionale bruxelloise de la FGTB, dont le mandat arrive à échéance, Mme Onkelinx a enfin jugé que l’économie du numérique, bien régulée, pourrait être un progrès considérable pour notre bien-être. “Mais à l’heure actuelle, elle mange des emplois à la pelle grâce ‘au laisser faire libéral’ qui lui permet en outre de grignoter la protection de notre vie privée“, a-t-elle encore dit.

Belga

► Les précisions avec Jean-Christophe Pesesse et Morgane Van Hoobrouck

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01 mai 2018 - 05h16
Modifié le 01 mai 2018 - 14h46