Métro 3 : les demandes de commission d’enquête rejetées en commission

Ces demandes de commission d’enquête ont été déposées après la publication d’un rapport de la Cour des comptes pointant plusieurs irrégularités ainsi que l’audition de représentants de la Haute instance.

Le Parlement bruxellois a décidé le 24 octobre dernier de constituer une commission spéciale chargée de se pencher sur ce dossier.
Mardi, plusieurs membres de la commission Mobilité ont justifié leur rejet des demandes de commission d’enquête par le fait que le parquet de Bruxelles se préparait à ouvrir une information judiciaire concernant le projet Métro 3.

► Revoir | Métro 3 : une information judiciaire ouverte par le parquet de Bruxelles

Certain(e)s comme Clémentine Barzin et Aurélie Czekalski (MR), Stijn Bex (Groen), Ibrahim Donmez (PS) et Sofia Bennani (Les Engagés) n’ont nullement exclu d’appuyer ce type de demande ultérieurement, mais pas sans avoir donné la possibilité à la commission spéciale de faire son travail. Ils pourraient changer d’avis en cas de refus de témoignage, ou de remise de documents, ont-ils fait valoir.
Avec le même argumentaire, Hicham Tahli s’est abstenu au moment du vote.  Joëlle Maison (DéFI) a annoncé qu’elle s’abstiendrait également, lors du vote en séance plénière.
Pour Oliver Rittweger de Moor (PTB),  la commission spéciale est “une grosse commission classique sans moyens d’investigation. La commission d’enquête est quant à elle l’artillerie lourde que les parlementaires dégainent lorsqu’il y a une grosse affaire”. 

► Décodage | Ce que révèle le cinglant rapport de la Cour des comptes sur le Métro 3

Pour Fouad Ahidar, une commission spéciale relève plus du “volontariat politique” que de la recherche de la vérité bien nécessaire dans le “scandale à ciel ouvert” que représente le dossier du coûteux et lent  projet de métro 3.

Belga