Malgré des biens plus chers que dans les autres régions, les ventes immobilières augmentent à Bruxelles
Les ventes immobilières en Belgique sont restées relativement stables en 2024, avec une légère diminution (-0,7%) par rapport à l’année précédente, ressort-il du baromètre de la Fédération des notaires (Fednot) publié jeudi. Le prix des maisons et appartements a augmenté d’un peu plus de 2%.
Bruxelles est la seule région à avoir connu une augmentation des actes conclus, avec une hausse de 0,3% dans un marché dominé par la vente d’appartements (70,3%). La Wallonie a, elle, connu une baisse de 1%, probablement en partie liée, selon la Fednot, à l’annonce de la réduction de la taxe des droits d’enregistrement entrée en vigueur le 1er janvier 2025. En Flandre, les ventes ont baissé de 0,7%.
Le prix moyen d’une maison résidentielle en Belgique a grimpé de 2,2% en 2024, à 329.743 euros, alors que celui des appartements a atteint 271.330 euros, soit 2,5% de plus qu’en 2023. Toutefois, en tenant compte de l’inflation, les prix des maisons ont baissé de 0,8% et ceux des appartements de 0,5%.
C’est sans surprise à Bruxelles que les biens immobiliers sont les plus chers. Une maison coûtait en moyenne 570.110 euros (+1,4%) contre 290.763 euros (+3,7%) pour un appartement.
La Wallonie affichait en 2024 une baisse du coût des maisons de 0,8%, à 238.691 euros en moyenne, et des appartements, dont le prix est descendu à une moyenne de 198.531 euros (-0,3%).
En Flandre, les prix des maisons ont augmenté partout pour une hausse globale de 2,5%, à 367.595 euros. Les appartements se vendaient en moyenne à 282.574 euros, soit 2,2% de plus qu’en 2023.
La part des jeunes acheteurs poursuit sa baisse, passant de 29,3% d’acheteurs de moins de 30 ans en 2023 à 29,1% en 2024.
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