Maïté Meeus, créatrice de la page Instagram “BalanceTonBar”, récompensée par Amnesty International
La section belge francophone d’Amnesty International a remis ce mercredi le “Prix Amnesty Jeunes des droits humains” à Maïté Meeus, fondatrice de #BalanceTonBar.
Le prix récompense les jeunes Belges pour la qualité de leur action en faveur des droits humains. Pour rappel, Maïté Meeus est la fondatrice de la page Instagram “Balance ton bar”, qui recueille et publie depuis fin de l’année dernière les témoignages anonymes des victimes d’agressions sexuelles dans les bars bruxellois.
Nous l’avions d’ailleurs rencontrée en octobre dernier.
“J’ai une pensée pour toutes les personnes qui se sont mobilisées, ont milité et manifesté dans le cadre du mouvement “Balance ton bar”. Merci à toute la jeunesse engagée. Ensemble, nous continuerons à co-créer une société de changement, plus juste et respectueuse de tout un chacun”, a déclaré Maïté Meeus au moment de la remise du prix.
“Avec #BalanceTonBar, Maïté a voulu libérer la parole des victimes d’agressions sexuelles et leur montrer qu’elles n’étaient pas seules. L’impact a été immense et a contribué à attirer l’attention sur ce fléau qui n’en finit pas de s’abattre sur notre société, a indiqué Marine Jeannin, responsable du Programme Jeunesse de la section belge francophone d’Amnesty International, dans un communiqué.
Des jeunes qui agissent
Parmi les autres nominé·es du “Prix Amnesty Jeunes des droits humains” 2022, on retrouvait également : Imran Ourakhiel, jeune réfugié afghan qui a aidé les victimes lors des inondations d’août dernier ; le groupe étudiant Law students with refugees de l’Université Libre de Bruxelles, qui aide les personnes réfugiées et demandeurs d’asile en Belgique ; Colas Van Moorsel, militant activiste chez Youth For Climate ; le groupe d’étudiantes qui a créé le podcast “Sans Blanc de Rien” afin de lutter pour l’égalité des chances et contre le racisme ; et les étudiantes qui gèrent le site “Thé OK”, qui sensibilise au consentement et aux risques d’agression sexuelle.
La rédaction – Photo : Amnesty International/Éric Rousseau