Maggie De Block présente une réforme des postes de garde pour que les patients accèdent à tout moment à un généraliste
La ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Maggie De Block a présenté vendredi les grands axes d’un plan de réforme des postes de garde de médecine générale, indique son cabinet. “L’objectif principal est de faire en sorte que chaque patient dans notre pays puisse accéder à un médecin généraliste à tout moment. Nous veillerons aussi à ce que les postes de garde, les services d’urgence et le triage via le numéro 1733 soient mieux coordonnés. Une réorganisation en réseaux permettrait, par exemple, que l’organisation de visites nocturnes et la coordination soient plus efficaces”, détaille-t-il notamment.
Le plan a été abordé une première fois par la task force Postes de garde de médecine générale au sein de laquelle sont représentés les médecins, l’Inami, le SPF Santé publique et la ministre. Les postes de garde ont été créés en 2002 pour renforcer les soins de santé de première ligne. Il reste cependant des points aveugles en Belgique où les patients ne trouvent aucun poste de garde de médecine générale. Il a également été constaté que les patients continuent trop souvent à se rendre aux urgences au lieu de prendre contact avec les postes de garde.
Maggie De Block a donc décidé début 2016 de geler les nouvelles initiatives de postes de garde et un audit a été demandé. Ce dernier a notamment pointé que les postes de garde ne sont que très peu fréquentés durant la nuit. Il faudrait donc régler les horaires d’ouverture différemment selon la région et les besoins des patients. Par ailleurs, l’accompagnement d’un réseau de postes de garde, qui couvre une zone d’environ 400.000 habitants, devrait être assuré par un seul coordinateur, qui se chargerait aussi d’entretenir les contacts avec l’Inami. Dans les prochains mois, la task force se chargera de préciser et d’affiner davantage le nouveau cadre pour les postes de garde.
En 2015, l’ensemble des 73 postes de garde existants ont coûté 23,265 millions d’euros à l’Inami. (avec Belga, photo Belga/Nicolas Maeterlinck)