#M revient sur le succès croissant des vacances en randonnée pédestre

Alain Carlier, de l’ASBL Les sentiers de grande randonnée, Sébastien de Fooz, un randonneur passionné, et Hadelin de Beer de Laer, enseignant en tourisme durable, reviennent sur le succès croissant de la randonné pédestre en Belgique sur le plateau de M.

“C’est un phénomène qui a démarré chez nous dans les années 70. Cela s’est ensuite un peu calmé et depuis cinq ou six ans, il y a eu un regain. On peut dire que la rando pédestre est carrément en tête des sports les plus pratiqués par les Francophones de Belgique. On peut évaluer à 3 millions et demi le nombre de randonneurs, 26% donc de la population belge, qui affirme faire de la rando au moins une fois par mois. C’est + 20% par rapport à il y a deux ans par exemple. Ces chiffres viennent de l’Adeps. Cela peut être pour des vacances, un week-end, une journée. La facilité de la marche, c’est qu’on peut faire ça comme on veut, quand on veut, avec des amis, en famille. Peu importe!”, explique Alain Carlier, de l’ASBL Les sentiers de grande randonnée. “On me demande de plus en plus de renseignements sur comment partir en randonnée pédestre”, confirme Sébastien de Fooz, un randonneur passionné.

Pour Hadelin de Beer de Laer, enseignant en tourisme durable, il faut en tout cas nuancer l’affirmation selon laquelle faire de la randonnée est nécessairement un mode de vacance durable. “Si on prend l’avion pour aller à Barcelone faire une petite marche. Et bien avec l’aller-retour Bruxelles-Barcelone, on a déjà consommé le dixième de la quantité de CO2 qu’on peut émettre. Si on part de chez soi à pied, en train ou éventuellement en voiture mais qu’on la dépose, oui certainement. Mais là encore, si on ne fait pas attention, on a beau marché, on détruit quand même”, indique-t-il.

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29 juin 2018 - 19h19
Modifié le 29 juin 2018 - 19h19