L’Evras, “un travail essentiel”, selon le Délégué général aux droits de l’enfant
L’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras) est “un travail essentiel du point de vue des droits de l’enfant“, indique l’institution du Délégué général aux droits de l’enfant dans un communiqué.
L’institution rappelle d’ailleurs qu’elle s’est toujours clairement positionné en faveur d’une éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle à l’école. “Nous avons participé activement à l’élaboration du guide méthodologique notamment en ce qui concerne la dimension participative des enfants. Ces animations répondent aux prescrits de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant en termes de santé, de développement, d’information, de sensibilisation, de protection, de la vie privée notamment“, insiste le Délégué général aux droits de l’enfant.
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Ce dernier explique que les changements intervenus à la rentrée vont permettre une harmonisation, pour offrir aux élèves “de partir avec des mêmes bases“; une labellisation “pour éviter les débordements connus par le passé“; et une généralisation, “car tous les élèves de 6e primaire et 4e secondaire seront concernés.”
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L’institution, dirigée par Solaÿman Laqdim, souligne que l’Evras n’est pas une incitation à sexualiser le comportement des enfants et des jeunes, ni une promotion quelconque à la pornographie ou encore une incitation à précipiter les comportements sexuels chez les enfants et les jeunes. “Elle est exactement tout le contraire“, indique-t-elle, mentionnant que l’Evras doit notamment permettre de communiquer des informations aux enfants et aux jeunes pour mieux comprendre leur corps, sa transformation et ses réactions ou encore d’aborder des questions qui sont parfois sensibles.
Belga